.119 ★ L'espoir, c'est cette boule délicieuse qui vous bouffe le ventre.

07:35

11 avril 2008
Une date qui restera gravée dans ma mémoire. Pour toujours. Toujours. C'est sûr, certain.
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1 avril 2008. Patinoireriadeck. Bordeaux.
Môman. Moi. Et Cali sous mes yeux émerveillés qui ne savent toujours pas s'ils doivent rire ou pleurer tant ils brillent de bonheur.
Merci. Merci. Merci.



J'aurais attendu ce moment longtemps, longtemps, avec impatience. Et puis ça y est c'est le grand jour, tu t'en vas, et on se retrouve à 18 heures devant la patinoire après avoir tourné en rond dans riadeck. L'attente me paraît interminable, mais étrangement, tant qu'on reste dehors, je ne m'impatiente pas, je me contente de sourire bêtement. Mais deux heures, c'est long, très long, et quand la première partie commence, je me laisse emporter. Un groupe fort sympathique et c'est en voyant le chanteur s'agenouiller tout au bord de la scène, juste devant nous, que je réalise vraiment à quel point on est près. Un trou entre deux filles, la barrière devant moi et le micro sous mes yeux. Oh my.

Et puis vient le moment. Le moment où les images s'affichent, la musique commence et le voilà qui débarque, qui bondit sur scène, et la foule jusque là bien sage ne se contient plus et hurle, saute, lève le poing, trépigne de joie. Moi aussi. 1000 coeurs debout. Le mien était levé, et plus que ça, il planait ailleurs, je ne sais où, quelque part où il pouvait librement exploser de bonheur et de vie, battre avec une force accrue. J'aurais pu fondre en larmes, vous savez. Au lieu de ça, j'ai passé le concert à bisouiller môman et à lui répéter ce merci qui venait du plus profond de mon coeur.
Les chansons se succèdent, et je chante, je chante, je crie, je saute, comme tout le monde, comme Cali qui donne l'exemple. C'est fort, tellement fort. Les musiciens assurent, le batteur s'éclate et éclate ses baguettes, et je souris, je ris, le temps n'existe plus tant que Cali chante et bondit sous mes yeux. Il donne, il donne, inlassablement, encore et encore et lorsqu'on croit qu'il n'en peut plus, qu'on n'en peut plus, il repart de plus belle, et nous de faire de même, encore, encore.
Comment se lasser ? Cali est un showman, une bête de scène, une rockstar, un homme pourtant banal mais au charisme fou qui se transforme en sex symbol dès que ses pieds foulent la scène et qu'il chante son besoin d'amour, sentir l'amour, boire l'amour. C'est un homme engagé aussi, les applaudissement respectueux le prouvent. J'ai failli fondre en larmes quand il a chanté Guiseppe et Maria, dos au public, face à lcran qui diffusait des images de guerre. Cette chanson remue quelque chose au fond de moi pour de multiples raisons. Et là, sur scène, lui-même ému, avec sa voix qui se brise l'espace d'un instant pour reprendre toute sa force... C'était un moment fort et mon ventre et mon coeur se serrent un peu plus maintenant que jcoute la chanson sur l'album. Et Pas la guerre, Le droit des pères. Les papas = Les mamans, ne l'oubliez jamais. Le sourire approbateur en voyant la bannière contre les expulsions. Résistance, le poing levé, les mots scandés avec conviction.
Et le bordel, bordel, ce bordel magnifique, sur 1000 coeurs debout tout au début, sur Elle m'a dit où il a réussi à nous faire croire qu'il était trop vieux pour se jeter dans la foule, C'est quand le bonheur et les autres. Que ctait beau de le voir se ruer tout autour des gradins avec les gens du staff qui s'affolent de le voir disparaître, puis revenir dans les bras de l'un d'entre eux et se remettre à chanter comme si de rien ntait, un grand sourire aux lèvres. Et puis nous faire chanter Roberta, tous en coeur, se jouer de nous façon "ne soyez pas si impatients" et achever en beauté sur une Dolorosa bien douloureuse, puisque ctait la fin. Difficile de dire qui de lui ou de nous était le plus heureux et le plus ému.
Peu importe. Même si mes jambes ne me portaient plus, mes bras ne voulaient plus répondre, mes tympans menaçaient dclater et mes cordes vocales de se briser, il restait bien assez dnergie pour l'applaudir et l'acclamer pendant un quart d'heure qui a paru bien court, le voir laisser échapper cette petite larme, sourire, nous remercier, encore et encore, puis finalement se retirer, transpirant, épuisé mais visiblement aussi heureux que nous.

11 avril 2008
Un concert génial, énorme, magique.
Deux heures de pur bonheur.
Un coeur près dclater de joie.
Des larmes de joie à retardement et un sourire qui ne veut plus quitter mon visage.
Merci môman pour le meilleur anniversaire de ma vie.
Merci Cali.

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5 petits mots

  1. Amuse-toi bien!!! :D

    Bisous <3

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  2. un concert si bien raconté, les artistes sur scene se dévoilent et c'est la qu'on les aime encore plus !!!
    bisous

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  3. Cali. <3.
    Raconter ainsi, ça donne juste trop envie. Mais vraiment trop.
    J'ai l'impression de voir mon père devant moi, mon père, lui aussi fan de Cali...
    En tous cas, ça avait vraiment l'air suuuper bien !

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  4. Cali j'ai pu le voir lors d'un petit festival l'an dernier si je ne me trompe pas. Il est excellent. ^^
    Il s'était également jeté dans la foule tout en continuant de chanter, sachant que le festival était en plein air et qu'il pleuvait des cordes (donc au final, le concert a été un peu écourté car le mauvais temps n'était pas prévu et il n'y avait pas de bonnes protections pour le matériel...).

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  5. C'est marrant, j'adore Cali, mais les extraits que j'avais vu de lui en concert ne me tentait pas tellement. A lire ton récit de groupie (oui un peu quand même :p) ça m'intéresse nettement plus ! De toutes façons en ce moment j'ai des envies de concert >.<. Faut que je regarde ce qui passe :p

    Des bisous !

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Merci d'être passé(e) ici et encore merci pour le petit mot que vous vous apprêtez à écrire.

Cécile ♥

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