Si vous ne l'aviez pas encore compris, je suis toujours autant attachée à Bordeaux. Si vous ne suivez pas ce blog depuis son tout début, il y a bientôt presque cinq ans, si vous ne connaissez pas très bien, vous ne savez peut-être pas que ce n'est pas là où j'ai grandi et que mes débuts bordelais ont été difficiles. Mais les choses ont fait que cette ville est devenue très particulière pour moi.
Bordeaux, c'est la ville où j'ai goûté à l'indépendance pour la première fois, la ville de mon premier appartement, la ville du renouveau, ma première ville, d'ailleurs. Bordeaux, ça a été un vent de liberté, le goût de l'âge adulte, l'insouciance que je n'ai pas connue adolescente. Bordeaux, ça a été la ville des folies, illusions et désillusions. Bordeaux, ça a été la ville où j'ai rêvé, où je suis tombée amoureuse la première fois, où je me suis ramassée ensuite. Bordeaux, ça a aussi été ces mains tendues, ces mains auxquelles on ne s'attendait, mais auxquelles on s'accroche, même à des kilomètres de distance. Bordeaux, mon amour.
Et puis il y a le Bordeaux que tout le monde connaît. Ses beaux immeubles, son Jardin Public, ses quais sans fin et son miroir d'eau, son tram et le ding ding quand il s'approche, sa place des Quiconces et sa foire aux plaisirs, le grand théâtre et les jolies lumières la nuit, la rue Sainte-Catherine et ses courants d'air, la place de la Victoire et les bars qu'on a tous faits, en une nuit ou plus. Et les environs, au sens large, le Sud-Ouest, les férias qui battent leur plein, les Pyrénées où on fait des journées marathon pour skier une journée et l'océan, l'océan tout proche, où on se précipite au moindre rayon de soleil, quelque soit l'heure ou le jour, parce que c'est pas loin et pourtant, ça nous emmène ailleurs.
Oui, Bordeaux me manque, parce qu'il y a mes amis, ma famille et une partie de mes racines pas très loin, mes souvenirs jolis ou tristes, mais Bordeaux me manque aussi parce que c'est une belle ville, une ville où il fait bon vivre et une ville dont il fait bon s'éloigner quelques heures, le temps d'un escapade à Arcachon, par exemple, comme j'ai été plus qu'heureuse de le faire pour le 14 juillet.
Un jour, un jour, j'y reviendrai.
- 07:00
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