- 20:35
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Je vous avais annoncé le retour des billets futiles : et si on commençait ?
Il y a quelques mois, quand j'ai commencé le stage qui est devenu mon boulot, je me posais beaucoup de questions sur le dress code en entreprise, rappelez-vous.
J'ai toujours du mal à m'habiller en adulte, à assortir les robes sages avec des collants sobres et mes chaussures les plus classiques. J'ai toujours du mal à me sentir moi-même dans les tenues de femme que je trouve très jolies, mais dans lesquelles je ne me reconnais pas. Heureusement, au quotidien, je ne suis pas obligée d'être particulièrement corporate dans ma façon de m'habiller. Je fais attention, je ne mets pas n'importe quoi, je m'interdis les shorts et les jupettes vraiment trop courts, les mélanges un peu trop hasardeux, mais je prends quand même plaisir à m'habiller. Je n'ai pas souvent le temps de prendre mes tenues du jour en photo. Le matin, je suis trop en retard, le soir, j'ai trop la flemme. Mais heureusement, le téléphone qui est greffé à ma main et les miroirs que je croise m'aident à en garder une trace. C'est complètement futile, et en même temps, c'est aussi très pratique, pas seulement pour alimenter des articles de blog, mais surtout pour s'habiller les jours de grande détresse "j'ai rien à me mettre"/"je suis moche"/"j'ai pas d'idées"/"tout est au sale". Voici donc un petit aperçu de mes tenues préférées de ces dernières semaines, en attendant que je retrouve le temps de les partager un peu mieux :
J'ai toujours du mal à m'habiller en adulte, à assortir les robes sages avec des collants sobres et mes chaussures les plus classiques. J'ai toujours du mal à me sentir moi-même dans les tenues de femme que je trouve très jolies, mais dans lesquelles je ne me reconnais pas. Heureusement, au quotidien, je ne suis pas obligée d'être particulièrement corporate dans ma façon de m'habiller. Je fais attention, je ne mets pas n'importe quoi, je m'interdis les shorts et les jupettes vraiment trop courts, les mélanges un peu trop hasardeux, mais je prends quand même plaisir à m'habiller. Je n'ai pas souvent le temps de prendre mes tenues du jour en photo. Le matin, je suis trop en retard, le soir, j'ai trop la flemme. Mais heureusement, le téléphone qui est greffé à ma main et les miroirs que je croise m'aident à en garder une trace. C'est complètement futile, et en même temps, c'est aussi très pratique, pas seulement pour alimenter des articles de blog, mais surtout pour s'habiller les jours de grande détresse "j'ai rien à me mettre"/"je suis moche"/"j'ai pas d'idées"/"tout est au sale". Voici donc un petit aperçu de mes tenues préférées de ces dernières semaines, en attendant que je retrouve le temps de les partager un peu mieux :
Gauche : Gilet Camaïeu, tee-shirt Zara, jupe handmade
Droite : Tee-shirt Sales Gosses, jupe Asos, ceinture H&M, gilet Camaieu
Gauche : Robe Zara, gilet Camaieu, ceinture Etam
Droite : Gilet Camaieu, chemise Jennyfer, jupe Stradivarius, bottes André
Gauche : Veste H&M, robe La Redoute, débardeur Bershka
Droite : Blazer Zara, tee-shirt Camaieu, jupe Zara
Gauche : Veste H&M, tee-shirt Camaieu, jupe La Redoute, sautoir Pull&Bear
Droite : Gilet Bershka, marinière Promod, jupe Stradivarius, foulard Camaieu
- 14:26
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Depuis quelques mois, j'ai l'impression de me redécouvrir un peu chaque jour, de redécouvrir la gamine qui aimait se réfugier dans son petit cocon pour le façonner un peu à son image. Redécouvrir mes doigts, la sensation du papier qui glisse, des crayons qu'on y pose, les callosités sur ma main gauche à force de trop dessiner ou écrire, les marques rouges des cordes de ma guitare, les ampoules sous l'index d'avoir trop cousu. Redécouvrir ma voix, les notes qu'on escalade ou qu'on redescend, les accrocs et les loupés quand il est temps de se reposer, les exercices qu'on répète jusqu'à retrouver cette douce sensation tiède dans la gorge, les abdos qui se contractent pour mieux maîtriser le souffle. Redécouvrir mon corps, les cheveux qu'on enroule dans des épingles pour former de jolis figures, la taille qu'on habille pour qu'elle devienne pareille à une taille de poupée, les épaules qui s'enroulent et se déroulent, les hanches qui se balancent, les pieds qui se font pointes pour s'élancer, sauter, tourbillonner et retomber. Redécouvrir les insomnies, quand il y a trop à faire pour le petit cocon pour prendre le temps de dormir, quand on se sent trop bien pour céder à la tentation du sommeil et de l'oubli, même un court instant.
Je ne sais pas si c'est Strasbourg, si ce sont toutes les choses qui se sont passées ces huit derniers mois ou si c'est autre chose. Mais c'est bon. Et je me demande comment j'ai pu oublier toutes ses sensations ? M'oublier ? M'effacer ? En tout cas, une chose est sûre : plus jamais.
(alors oui, il y aura de nouveau des posts futiles à souhait, des dessins, et toutes ces autres choses, et si ce n'est pas le cas, rappelez-moi à l'ordre !)
(alors oui, il y aura de nouveau des posts futiles à souhait, des dessins, et toutes ces autres choses, et si ce n'est pas le cas, rappelez-moi à l'ordre !)
Tee : H&M - Short : Zara
- 11:24
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Il y a un mois et demi, j'ai passé un examen, le dernier, celui qui marquait la fin de ma vie étudiante. Il y a un mois et demi, j'ai aussi touché mon premier vrai salaire, celui qui explose tous les records de mes salaires McDo, celui qui te dit que ça y est, il faut arrête de faire semblant, maintenant tu es adulte pour de vrai, hein quoi, comment c'est arrivé, j'ai dû louper un épisode, hier j'avais encore 17 ans ! Ce salaire, j'en ai un peu rêvé, je ne vous le cache pas, et j'ai aussi beaucoup rêvé du joli cadeau que je pourrais m'offrir pour marquer ce moment si particulier. La greluche en moi parlait Louboutin, Darel ou Miu Miu, jolies chaussures et beaux sacs, trucs de jeune femme. Et puis la gamine de cinq ans est revenue au galop. Je veux un Maine Coon, voilà, c'est décidé. J'ai toujours aimé les chats, ce n'est une surprise pour personne, et j'ai toujours été fascinée par cette race de chats qui ressemblent un peu à des lynx. Et j'ai beau adorer les chaussures et en avoir déjà un peu trop, il faut avouer qu'un chat est un cadeau qui me ressemble beaucoup plus qu'une paire d'escarpins de luxe.
J'étais donc partie pour repérer les élevages et m'offrir une grosse boule de poils pour commencer 2012 en beauté. Et puis il y a eu Nino. Une annonce sur Twitter, la photo d'un matou rouquin aux yeux dorés, une histoire un peu triste avec un maître malade et un probable placement à la SPA. J'ai retweeté toutes les photos, en croisant les doigts pour qu'il trouve une nouvelle maison. Personne ne se manifeste. Et moi je cogite. Après tout, j'ai toute ma vie pour avoir un Maine Coon. Le chat est à Bordeaux, je dois descendre trois semaines plus tard, je me propose donc de le récupérer si personne de confiance ne se propose. Et c'est ce qui est arrivé.
Je ne vous cache pas que quelques jours avant, j'ai quand même flippé de récupérer un deuxième chat mâle et adulte dans mon petit studio. J'ai déjà mon Cookie, un matou qui ne se comporte certes pas comme un chat, mais très possessif avec moi. Et si ça se passait mal ? Et s'ils ne s'entendaient pas ?
Les premières semaines ont été difficiles. Je ne connais pas bien l'histoire de Nino, mais à son comportement, il a été facile de déduire qu'il avait vécu dans un environnement très stressant, voire violent. Il était tout maigrichon, il se montrait menaçant et parfois même agressif dès qu'on l'approchait et il a passé des jours à chercher de nouvelles cachettes : sous mes cartons, dans mon placard au milieu des chaussures, dans ma boîtes à petites culottes, dans le linge sale... Je l'ai laissé faire, s'habituer, prendre ses marques. Au tout début, il mangeait en cachette, la nuit, quand tout le monde dormait. Puis il s'est montré, petit à petit. Il s'est d'abord laissé approcher par Cookie. Puis il a commencé à accepter de me renifler la main. Puis à jouer.
Nino est là depuis un mois et demi et depuis, il a complètement changé. Il a repris un peu de poids, il dort à la vue de tous, s'approche des inconnus qui viennent chez moi pour faire connaissance, se laisse câliner et bisouiller et surtout, il joue. Le contraste avec Cookie, ma petite larve sur pattes, est flagrant. Nino est un chat plein de vie, très curieux, très vif, et un peu hyperactif sur les bords.
Alors je suis plus que ravie de ce petit cadeau à moi-même. Des paires de pompes, des sacs, j'en aurai sans doute beaucoup dans le futur. Des petits chatons poilus qui me feront hurler à chaque bêtise aussi. Mais des matous d'amour qui reprennent confiance en l'être humain et goût à la vie de chat, c'est pas tous les jours, et pourtant, c'est tellement chouette.
Si vous cherchez à adopter un copain à quatre pattes, pensez aux refuges. Oui, ça peut être compliqué au début, très compliqué même, ça demande du temps et de la patience, c'est extrêmement frustrant de ne pas pouvoir le mettre en confiance en un claquement de doigts, mais c'est aussi très beau et très touchant de le voir se détendre petit à petit et refaire confiance. Et c'est tellement mieux pour eux de vivre dans une maison plutôt que dans un refuge tout triste !
- 07:00
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