Je ne sais pas où sont passées ces dernières semaines. Ou plutôt si : je les vois tous les jours, elles sont dans les valises sous mes yeux, ces valises si énormes que je n'ai plus besoin que d'elles pour m'échapper. D'elles et des ancres de ma robe pour m'arrêter quelque part. Cette semaine, ce sera encore Bordeaux, et même si je sais que ce sera loin d'être tout repos, il me tarde déjà de changer d'air et pourquoi pas, de décharger un peu ces valises qui commencent à peser un peu trop.

En attendant, je couds de nouveau et c'est déjà une aventure en soi. Ma Nymphette Singer m'a lâchée quand j'ai enfin fini cette robe sur laquelle je travaillais depuis des semaines et j'ai depuis peu acquis une petite remplaçante qui ne paie pas de mine mais qui fait un job admirable.

Cette robe, j'en ai rêvé tout l'été, et je l'ai finie alors qu'octobre nous offrait ses rayons de soleil presque estival. Pourtant, même si je trouve qu'elle rend plutôt bien en photo, je reste sur ma faim. Le dos, qui devait être le point d'orgue de tout ça, me chiffonne. Il est cool oui, mais pas autant qu'il devrait. Et puis mes goûts évoluent, et je trouve qu'elle serait presque plus jolie en jupe avec une jolie chemise toute souple. 

Elle attend donc dans son coin que je finisse tous les autres projets qui occupent mes doigts pour que je puisse décider de son sort. Par d'aventures pour elle, du moins pas tout de suite, mais avec une petite transformation, elle devrait retrouver beaucoup d'intérêt pour animer un peu les matins tous froids qui reviennent petit à petit. C'est aussi ça, l'intérêt de créer : rien n'est jamais figé et tout peut changer dès qu'on décide que les habitudes ont trop duré :)

Il est temps de se rendre à l'évidence : l'automne est bien là et même s'il fait encore plutôt doux, il a emmené tout le kit de saison avec lui. Il y a les poumons qui tentent de se faire la malle à l'apparition des premiers rhumes, les matins nappés de brume, le mois de septembre dont les chiffres défilent à toute vitesse. Et puis il y a la Gambettes Box qui signe son grand retour. Et ça, c'est quand même LA bonne nouvelle que j'attendais.

Je vous l'avais dit, la Gambettes Box de septembre a titillé mon intérêt pendant à peu près tout l'été. Et si je tarde un peu à vous la faire découvrir, je peux vous jurer que je n'ai pas traîné pour la déballer. Si vous n'avez pas encore découvert ce qu'elle contenait, c'est maintenant !

La box a bien tenu les promesses des teasers précédents puisqu'avec la classique paire de collants, on a découvert une jolie paire de chaussettes de la marque Pas Chassé. 

Les collants sont gris, opaques et unis et malgré leur apparente simplicité, je les adore. Le gris est tout aussi basique que le noir à mes yeux, quoique un chouilla moins classique et surtout, j'en ai beaucoup moins dans mes tiroirs. J'ai donc été ravie d'ajouter une paire parfaite à ma collection. 

Les chaussettes, quant à elles, sont presque tout aussi basiques : de jolies mailles de lurex argenté et de fils marines et noirs mêlés. C'est simple avec juste ce qu'il faut d'originalité pour avoir envie de les faire dépasser des boots qui ne quittent déjà plus mes pieds.

L'ensemble est conçu pour se porter ensemble, bien évidemment, mais il ne fait pas encore assez froid à mon goût. Je les dépareille donc et les associe à toutes mes paires de bottines à découpes. 

La seule critique que je pourrais émettre vis-à-vis de la box de ce mois, c'est peut-être justement ce côté trop basique. Oui, c'est pratique et portable. Mais ça ressemble aussi beaucoup à la box réalisée en partenariat avec Emilie Luc-Duc. J'aurais aimé un grain de folie en plus, peut-être un peu de couleur comme le laissaient penser les photos de promotion.

Je conçois qu'il est difficile de plaire à toutes, et surtout à celles qui suivent la box depuis les débuts. Il est bien normal que certaines choses reviennent, mais dans un délai aussi court, c'est sans doute un peu dommage.

Malgré cette petite note négative, je reste convaincue par la box et il me tarde de découvrir celle du mois d'octobre, qui ne devrait d'ailleurs plus tarder !

Ce dimanche, les 5 jolies choses que je partagerai seront 5 gifs. J'ai en réalité été taguée par Cazadora et j'ai trouvé le principe tellement sympa que je me suis dit qu'il collerait plutôt bien avec ce type de billets. Cazadora m'a donc donné 5 mots à illustrer à ma guise avec des gifs. 

Vous êtes prêts ?

Beaucoup de mes relations sont à l'image de ce gif : folles. Pas complètement incroyables, non, juste empruntes d'une touche de folie. Que ce soit avec chaton ou avec mes copines, je peux me mettre à danser ou à sauter partout au milieu du salon et ça n'étonnera personne. Ils suivront même.  On fait des batailles d'oreillers, des concours de grimaces en photos, des balades main dans la main en sautillant. 

Je n'ai pas besoin de grandes déclarations, juste de ces moments un peu stupides que tout le monde trouve normaux.

J'ai été obsédée par l'idée de faire de bons choix pendant des années. Plus jeune, c'était le choix de mes études, c'était la décision de travailler pour prendre mon indépendance, c'était l'idée de partir. Longtemps, j'ai pesé le pour et le contre. Mes meilleurs choix, je les ai faits sur un coup de tête : quitter le Sud-Ouest même si c'était dur, tirer un trait sur cette histoire, postuler à ce job. Les bons choix, finalement, ils viennent tous seuls, même si on n'y croit pas toujours. Alors j'essaie de lâcher un peu de lest, même si ce n'est pas facile.

Les sucreries, c'est la vie ! J'ai toujours toujours adoré ça et je ne réponds de rien si on laisse traîner une boîte Haribo sous mon nez. Je limite les dégâts la plupart du temps : je n'achète quasiment jamais de bonbons, plutôt des fruits, je pâtisse tous mes gâteaux moi-même et j'évite le rayon Milka. Mais bon, l'hiver arrive, alors ce sera bientôt la saison des chamallows dans le chocolat chaud...

Je ne me définis pas comme une personne jalouse de façon générale. C'est un sentiment que j'ai du mal à comprendre. Oui, je peux être envieuse (aaah ces gens qui partent en voyage dans ces pays qui me font rêver) et possessive (la fille unique en moi reste toujours un peu présente), mais je suis assez rarement jalouse, pour de vrai, et encore moins de la façon hystérique que l'on décrit dans les films. Mais quand ça arrive, ça m'agace d'autant plus que je sais que c'est idiot et ridicule. 

Sourire, c'est comme les sucreries, c'est la vie et c'est un de mes objectifs quotidiens préférés. Quoiqu'il arrive, j'essaie toujours de sourire autant que possible. Ce n'est pas aux autres de subir ma mauvaise humeur. Et puis le sourire attire le sourire, alors ça pourrait rendre un sourire forcé un peu plus naturel. Essayez, vous verrez !

Je ne tague personne en retour mais si ce tag vous plaît, n'hésitez pas à le faire vous aussi avec ces 5 mots et à me le faire savoir !

En attendant, profitez bien de la douceur de ce dimanche et passez un bon lundi (avec le sourire donc, vous verrez, ça passe mieux !).

Je vous avais bien dit que l'été n'est pas fini ! Il a fait 26°C hier à Strasbourg et j'en ai profité pour ressortir une robe toute légère que je n'avais pas assez sortie pendant l'été, le vrai. En plus de me donner une pêche folle, ce temps me permet de partager avec vous la dernière série de photos des vacances, la dernière où j'ai couru au ralenti dans les champs (quand je ne jouais pas les ballerines mais non, je ne publierai pas ces photos-là). Je vous avoue que j'ai pris un peu goût aux photos en extérieur, même si je ne suis pas du tout du tout du tout à l'aise dès que quelqu'un passe. Le rendu est quand même beaucoup plus sympa. Je me ferai donc violence pour continuer. J'ai repéré quelques spots sympas à deux minutes de chez moi, et j'ai briefé Chaton qui jouera les photographes amateurs. Promis, c'est dans la dernière série des vacances mais pas la dernière en plein air ! 

En attendant, cette série est encore une de celles de Camille et une nouvelle fois, j'adore ce qu'elle a fait. Je faisais l'imbécile, elle déclenchait et pouf ! ça fait des photos cools !

Cette dernière tenue se veut toute légère. C'est le genre de choses que j'aime porter quand il fait très chaud. Toutefois, à mon grand regret, rien de tout ça n'est très work friendly, voire city friendly. J'ai ressorti le bustier cousu difficilement l'an passé, après avoir passé des semaines à le regarder tristement plié dans mon placard. C'est définitivement le genre de pièces que je n'assume pas en ville, alors que je trouve ça parfait avec mes jupes patineuses.

Je l'ai assorti avec une jupette pour laquelle je n'aurais jamais pensé craquer : elle est noire, plissée, à petits pois (jusque là, je suis amoureuse) et surtout recouverte de petits ananas imprimés ! J'étais très dubitative face à cette tendance en début de saison. Oui, c'est estival, c'est frais, c'est drôle, mais est-ce vraiment nécessaire d'investir dans des pièces qui ne dureront qu'une saison ou deux et qu'on verra partout ? J'avais dit non. Puis les soldes sont passées par là et je suis tombée sur cette jupette à moins de 10€ (et sur une ceinture presque assortie). Elle m'a fait rire, elle tombait bien, j'ai fait le mouton et j'ai craqué.

Finalement, j'aime cette jupe pour les mêmes raisons que cette tendance ananas me rebutait : elle est estivale, fraîche, drôle. Je ne la porterai sans doute plus dans deux semaines et je ne sais pas si je la ressortirai l'été prochain mais tant pis. C'est bien de se faire plaisir de temps en temps ! 

Et vous, des craquages de fin d'été à déclarer ?

Bustier : ladybugberry

Jupe : Stradivarius

D'aussi loin que je m'en souvienne, j'ai toujours admiré les filles aux longs cheveux épais, bouclés, brillants. Sauf que depuis toujours, j'ai le cheveu désespéramment fin. Donc plat. Et raide et lisse. On veut toujours ce que l'on n'a pas, n'est-ce pas ? 

J'ai longtemps cru que je pourrais changer ça, à coup de produits magiques, de coupes la veille de la pleine lune, de couleurs qui recouvrent tellement le cheveu qu'il double de volume. Et puis un jour, j'ai compris : non, il n'y a pas de formule magique. J'ai toujours eu des cheveux de bébé et je suis bien partie pour les garder toute ma vie. En revanche, avec quelques gestes adaptés, j'ai appris à dompter un peu la serpillère qui trône sur ma tête dès le lendemain du shampoing pour obtenir une crinière qui certes, ne pourra pas me faire passer pour une lionne, mais qui aura quand même un peu la classe. Il n'y a rien de compliqué, rien d'hors de prix ou de complètement extravagant, juste quelques bonnes habitudes qui changent la vie. Si si, promis.

Bien sûr, j'aurais beau chouchouter mes cheveux comme jamais, il seront toujours moches quand il pleut mais au moins, j'ai su diminuer mes bad hair days de façon drastique.

Je vous les donne, ces secrets ?

Pendant à peu près toute ma vie, les coiffeurs m'ont toujours dit que le dégradé, c'était trop bien, ça me ferait le cheveu touffu et gonflé comme une présentatrice de JT américain. Je les ai cru. Je n'aurais pas dû, surtout que ces mêmes coiffeurs étaient convaincus que le roux ne m'irait pas. 

Un dégradé léger à l'avant pour encadrer le visage, oui, mais c'est tout. Le dégradé allège les longueurs pour donner plus de légèreté au cheveu. Mais le cheveu fin n'en a pas besoin. Alors oui, on a l'impression d'avoir davantage de volume aux racines mais les longueurs, elles, ressemblent à de pauvres queues de rat moches et on n'a aucune matière pour les coiffer.

J'ai laissé repousser tous mes dégradés, mèches loupées, franges trop épaisses pour me retrouver cet été avec un carré long et une méchouille que je retravaillerai très certainement dans quelques mois. Et je n'ai jamais eu autant de matière. Qui dit matière, dit cheveu à travailler et donc volume potentiel décuplé. Oui oui. Alors le gros dégradé sur toute la tête, on oublie, tout comme les mèches ou les franges trop épaisses qui volent de la matière.

Quand on a les cheveux fins, on serait souvent tenté de les bourrer de texturisants pour booster leur volume en espérant qu'ils tiennent mieux en place. Je sais, moi aussi j'ai testé... et fini par abandonner. Les texturisants, il est vrai, sont très efficaces, notamment quand on veut faire tenir des boucles ou des coiffures un peu élaborées. 

Il convient toutefois de les utiliser à bon escient : un petit pschiit dans les mains pour travailler les racines quand les cheveux commencent à être raplapla, oui. Des retouches quotidiennes : un grand NON. D'une part, le cheveu va se retrouver sali beaucoup plus vite et d'autre part, l'ajout quotidien de matière va finir par l'alourdir. L'effet obtenu sera donc complètement à l'inverse de ce qu'on recherchait.

Il en va de même pour tous les soins hydratants, réparateurs ou démêlants : il en faut, c'est certain, mais il est souvent inutile d'en recouvrir ses cheveux quotidiennement. 

Ce truc est déjà bien connu par beaucoup de filles, mais je vous le rappelle car il marche vraiment. Inverser son shampoing, c'est tout bête : il suffit d'y penser. Au lieu de faire poser votre après-shampoing et vos soins après avoir lavé vos cheveux, commencez par là. Vos cheveux seront tout aussi bien nourris, mais le shampoing que vous ferez juste après les débarrassera de tout excédent de matière. Ils seront donc beaucoup plus légers.

Si votre eau est très calcaire, vous pouvez aussi terminer en rinçant une dernière fois vos cheveux avec du vinaigre dilué dans 1L d'eau : le cheveu sera moins sec et les écailles lissées. Votre crinière toute fine s'emmêlera beaucoup moins et vous gagnerez encore une fois en légèreté, donc en volume potentiel !

Une nouvelle fois, je vais vous donner un conseil que toutes les filles connaissent déjà mais qui a fait ses preuves : sécher ses cheveux à l'envers. Pas besoin de se faire un torticolis en se séchant les cheveux la tête en bas. Il suffit de diviser ses cheveux en trois parties : l'arrière de la tête, le côté gauche de la raie et le côté droit. Au lieu de sécher les cheveux se trouvant du côté gauche de la raie en les laissant sur ce même côté gauche, il suffit de les sécher mèche par mèche en les rabattant sur le côté droit. On fait l'inverse avec les cheveux se trouvant sur la droite. Quant aux cheveux de derrière, on les rabat vers l'avant. L'avantage, c'est qu'en séchant mèche par mèche, on va encore plus vite. En plus de donner du volume, on gagne du temps !

Et comme on gagne du temps, on peut en faire un peu plus pour gagner encore un peu de volume et le faire durer. Pour cela, il vous faudra une brosse ronde pour essayer de brusher vos cheveux "à l'envers". On reprend donc nos trois sections de cheveux pour les faire sécher dans le sens inverse. C'est toujours un peu impressionnant la première fois, on a l'impression qu'il nous faudrait 12 bras pour s'en sortir. Pourtant, je vous garantis qu'en deux ou trois fois, on prend le coup de main (même si j'ai failli me crever un oeil ce matin avec le manche de ma brosse). Et surtout, on voit la différence. Le volume obtenu tient sur moi 2 à 3 bonnes journées. Les cheveux sont en plus lissés, donc encore plus brillants. Et si besoin, on peut reprendre les mèches du dessus après quelques jours pour leur redonner un peu de volume.

Je n'insisterais donc jamais assez sur les bénéfices d'un bon séchage. Depuis que j'ai appris à me brusher les cheveux (je ne fais rien de fou, je me contente de tirer sur ma brosse en suivant le mouvement avec le sèche-cheveu), je n'utilise quasiment plus de texturisant lorsque je laisse mes cheveux détachés. Un miracle, je vous dis.

Malgré tous mes bons soins, il y aura toujours des jours où mes cheveux joueront les rebelles et décideront de me faire ressembler à un épagneul qui a pris la pluie. Quand c'est le cas, je dégaine ma bombe de shampoing sec et je pulvérise sous les mèches du dessus de la tête. Effet garanti !

J'aime beaucoup le Batiste qui est léger et qui sent bon, quel que soit le parfum. En revanche, je n'aime pas leur formule spéciale volume justement, qui s'apparente beaucoup trop à de la laque à mon goût et qui ne conserve par la légèreté à laquelle je tiens tant. J'ai aussi testé le shampoing sec de la marque Leclerc et j'ai été agréablement surprise. Il n'est pas génial pour absorber l'excès de sébum, mais il est parfait pour donner du volume. (Et ils le vendent au drive, ce qui est parfait pour la feignasse des courses que je suis.)

Voici donc les 5 conseils que j'applique religieusement depuis quelques mois. Mes cheveux n'ont jamais été aussi volumineux !
Je vous avoue que je suis un peu sortie de ma zone de confort avec cet article : c'est quand même beaucoup plus facile de parler chiffons ! J'espère en tout cas qu'il vous aura plu et vous sera utile !

Avez-vous d'autres trucs pour booster un peu vos crinières trop mollassonnes ?