- 17:45
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Dolce vita




Mes nouvelles chaussures sont trop canons, de toute façon les spartiates c'est canon et ça va avec tout et n'importe quoi, et moi... ? Moi j'ai un sourire d'imbécile heureuse parce qu'il fait beau, que ma peau a une jolie teinte caramel à croquer, presque comme mes cheveux quand je sortirai de chez le coiffeur, et que dans deux jours c'est les vacances, deux jours deux jours deux jours, putain, enfin ! Je vais traverser la France en solo pendant toute une journée, deux même, il faudra bien que je revienne un jour, Marmande, Brive, Riom, Vichy, Dijon, Vesoul, Luxeuil, pis je vais divaguer à droite à gauche, j'aurais ni McDo à par ceux dans lesquels je m'arrêterai pour manger un truc, ni cours auxquels penser et ça, c'est quand même la classe internationale =D
- 10:21
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Il y a des chansons qui vous hantent, vous poursuivent et vous ensorcèlent. C'est comme ça, on n'y peut rien. Il y a des chansons qui impriment leur marque dans la chair et s'octroient tous les droits sur notre personne. Nous faire, sourire, rire, pleurer, trembler, rêver. On ne choisit pas, c'est une chanson, comme ça. On pourrait penser que c'est un hasard, mais non. 1000 coeurs debout, c'est pas le hasard, c'est Cali, c'est le concert, c'est môman, c'est mes 19 ans, c'est le goût de l'âge adulte. Remarquez : c'est toujours dans les rues de Marmande que je me laisse surprendre par cette chanson. J'avais aucune raison de le faire, je suis passée devant le lycée. Sans ralentir, presque sans regarder, juste pour passer devant, saluer le passé et sourire. Un petit retour en arrière, trois secondes et demi, trop court pour la nostalgie, juste ce qu'il faut pour occulter un peu les doutes. Je saurai jamais avoir confiance, j'essaie pourtant. Faut dire que la vie est une salope, elle me facilite pas la tâche. Je dis ça alors que j'ai tout pour être heureuse. Ouais je suis pas en train de crever la dalle en Afrique ou en train d'agoniser sur un champ de bataille. Et alors ? Théorie de merde.
Y a toujours un moment où ça va, mais quand ça va pas, la vie fait sa pute et nous enfonce un peu plus, toujours plus, elle nous lâche un peu, juste le temps de nous laisser sortir la tête de l'eau, et c'est reparti, on y va, toujours un peu plus, c'est drôle, voyons voir combien de temps tu tiens sans respirer. Moi ça y est, j'ai eu ma dose : la tôle de marketing, les heures de travail écrasantes, les insomnies inexplicables, la solitude, ce sentiment de n'être là que quand les autres ont besoin de moi. J'ai donné, je pensais que ça suffisait, c'était sans compter le coup de massue final, l'ultime, celui qui réduit en miettes les derniers restes de résistance, à cause de qui on verse des litres et des litres de larmes. Il y a eu ce coup de fil, il y a eu tous ces messages. Parmi les pires.
Je t'ai vue tenir, te battre, vivre et faire la folle pendant sept mois, malgré la douleur et la maladie. J'étais fière de toi, de ta force, de ton courage, de cette étincelle de vie qui t'animait toujours comme au premier jour. J'avais encore l'image de la toute petite chienne toute follasse qu'on est allées chercher à Escassefort. Celle qui sautait partout en aboyant comme une folle, qui grimpatouillait sur le siège de la voiture, redescendait, réclamait une caresse, reniflait un peu partout. Tu te rappelles, on avait pris un McDo au drive et on était allés le manger avec toi, dans la campagne, sous un pont entouré de broussailles. On t'avait choisie parce que tu étais la plus tarée, celle qui respirait la vie et l'allégresse. Tu m'as pas déçue, tu sais. Tu as respiré la vie jusqu'au dernier instant. Je me souviendrai de ce dernier regard quand tu m'a vue arriver de l'autoroute. Je t'aime, putain. Je me souviendrai comment tu aimais qu'on te gratte les oreilles en les faisant sauter. Putain je t'aime. Je me souviendrai comme tu étais belle dans le coffre, quand le soleil jouait dans tes reflets roux et que tu écoutais les oiseaux chanter. Je t'aime, je t'aime, je t'aime. Et j'oublierai pas que tu me regardais à la fin, j'oublierai pas ce réconfort que tu cherchais dans mes yeux, c'est pour ça que j'ai sourit, tu sais, j'ai sourit pour que tu n'oublies pas à quel point tu étais belle et à quel point on t'aime, je t'aime. Et puis tu t'es endormie. C'était fini.
Ne m'en veux pas de ne pleurer que maintenant, j'ai ma fierté, tu sais, cette putain de fierté qui m'empêche de montrer que je ressens les choses avec tant d'intensité. M'en veux de pleurer tout court, c'est une preuve d'amour. Mais maintenant tu es bien tout là-haut, au paradis des animaux, là où vont tous ces animaux qui un jour, on fait briller de bonheur les yeux d'une petite fille. Là-bas y a Caramel, y a Pascha, y a mon petit Sable, là-bas tu pourras faire la folle pour l'éternité, y aura toujours du soleil pour toi, et moi j'aurai toujours une pensée pour toi.
Je t'aime.
Musique : Saez - Le cavalier sans tête
Sara Bareilles - Love song
The Rembrandts - I'll be there for you
Sara Bareilles - Love song
The Rembrandts - I'll be there for you
- 00:55
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Oh putain que c'est bon ! Ce roman, c'est mon bébé, la chair de ma chair, le sang qui coule de ma peau usée d'avoir trop écrit, les ampoules qui se forment entre mes doigts, les os douloureux d'avoir gardé la même position pendant trop longtemps, la tête bourdonnante de cet afflux d'idée, les mains un peu tremblantes après s'être nourries de cette drogue. Ce roman, c'est un trésor précieux que je chéris et que je garde jalousement. L'écrire, c'est la plus douces des gourmandises. Et j'aime cette boule au creux de mon ventre quand ma plume court sur le papier s'en s'arrêter, j'aime cette sensation grisante, presque comme un envol au septième ciel, j'aime écrire.
Ca m'avait manqué pendant ces quelques mois... =)
Ca m'avait manqué pendant ces quelques mois... =)
Je suis morte. D'une façon tellement bête : écrasée par une voiture alors que j'étais enfin sur le point de m'enfuir de la F.E.S.A. Je ne pensais pas que c'était si douloureux d'être mort. Le bas de mon dos me fait tellement mal que je ne peux pas bouger. Et je ne parle pas de mes cuisses, là où la voiture m'a heurtée. Et ma tête, ma pauvre tête ! Tiens, j'ai toujours les yeux fermés. Par curiosité, je les ouvre brusquement. Je veux absolument voir à quoi ressemble cet au-delà dont on entend parler depuis notre naissance. Je suis aveuglée par la lumière et je ne vois absolument rien pendant plusieurs secondes. Puis je distingue quelques formes et j'entends quelqu'un qui braille d'une voix surexcitée.
- Eh Floyd ! Regarde ! Elle a ouvert les yeux ! Elle est pas morte !
Un bruit de pas. Des éléphants, d'après les tremblements du sol.
__________________________- C'est bizarre, on dirait une des filles qu'on a vues l'autre jour. Tu __________________________sais, au fond du jardin, de l'autre côté du grillage.
__________________________Floyd ? Ce ne serait quand même pas le type au ballon ? Je ne suis pas __________________________ morte ?
Héritière, Chapitre 2, I
- 16:16
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Longtemps que j'avais pas été aussi mal. Quelques jours à broyer du noir les yeux grands ouverts, à bouffer mes lèvres pour boire les larmes qui s'y accrochaient, à s'arracher les ongles pour garder des poignets blancs. Ça a fait mal, j'ai pas su dédramatiser, je devrais peut-être apprendre. Mais je sais toujours pas faire apparemment, ça m'apprendra à faire confiance aux gens. Et puis c'est passé, comme un mauvais rêve à l'apparence trop réelle, et j'ai profité de ma voix encore éraillée pour enregistrer quelques chansons au rendu un peu différent. Mes réflexes ne changent pas, ce sont toujours mes doigts et ma musique qui me sauvent, des petites choses inutiles qui me donnent goût à la vie, mes priorités un peu décalées qui entretiennent mon grain de folie. Tant que je les ai, je ne serai jamais comme vous, et tant mieux.
Smile powa et regard d'enfant, pour toujours =)
Les résultats des partiels approchent, mon estomac recommence à faire des loopings. Le stress n'est peut-être pas entièrement responsable, mais il n'est certainement pas innocent. Je déteste ces moments où je repasse dans ma tête chaque matière, où j'analyse ce que j'ai fais, en bien et en mal, pour finalement conclure que ce que je pensais bon s'avère plutôt pauvre et ce que je trouvais mauvais est en réalité complètement catastrophique. Ne pas y penser, y a beaucoup de gens pour croire en moi, beaucoup plus que je le fais moi. Heureusement qu'ils sont là *coeur*
Je me concentre plutôt sur ce qui me fait sourire : les quelques strips énervés que je gribouillais pour me détendre entre deux feuilles de cours. J'en ai fini, puis j'ai découvert qu'il y aurait peut-être la possibilité de suivre des cours de langue des signes l'année prochaine. Très envie, ça fait des années que j'ai envie de l'apprendre. Je suis passionnée de langues, et celle-ci est une de celles qui me fascine le plus. Il faut envoyer un CV et une lettre de motivation. J'ai du mal à comprendre le pourquoi du CV, mais pas de doutes, ma lettre sera convaincante, j'aimerais vraiment être prise. Le souci, c'est que j'ai peur de ne pas pouvoir assister à tous les cours : ce sont des cours du soir, or c'est le soir que je vais bosser -_-" Mais j'aimerais vraiment. Limite plus que le japonais ou le polonais, c'est à mon avis beaucoup plus enrichissant, et puis une opportunité comme celle-ci ne se représentera pas tous les jours =)
Croisez les doigts pour moi^^
Smile powa et regard d'enfant, pour toujours =)
Les résultats des partiels approchent, mon estomac recommence à faire des loopings. Le stress n'est peut-être pas entièrement responsable, mais il n'est certainement pas innocent. Je déteste ces moments où je repasse dans ma tête chaque matière, où j'analyse ce que j'ai fais, en bien et en mal, pour finalement conclure que ce que je pensais bon s'avère plutôt pauvre et ce que je trouvais mauvais est en réalité complètement catastrophique. Ne pas y penser, y a beaucoup de gens pour croire en moi, beaucoup plus que je le fais moi. Heureusement qu'ils sont là *coeur*
Je me concentre plutôt sur ce qui me fait sourire : les quelques strips énervés que je gribouillais pour me détendre entre deux feuilles de cours. J'en ai fini, puis j'ai découvert qu'il y aurait peut-être la possibilité de suivre des cours de langue des signes l'année prochaine. Très envie, ça fait des années que j'ai envie de l'apprendre. Je suis passionnée de langues, et celle-ci est une de celles qui me fascine le plus. Il faut envoyer un CV et une lettre de motivation. J'ai du mal à comprendre le pourquoi du CV, mais pas de doutes, ma lettre sera convaincante, j'aimerais vraiment être prise. Le souci, c'est que j'ai peur de ne pas pouvoir assister à tous les cours : ce sont des cours du soir, or c'est le soir que je vais bosser -_-" Mais j'aimerais vraiment. Limite plus que le japonais ou le polonais, c'est à mon avis beaucoup plus enrichissant, et puis une opportunité comme celle-ci ne se représentera pas tous les jours =)
Croisez les doigts pour moi^^

Musique : The Offspring - Hammerhead
BB Brunes - Houna [Toutes mes copines]
Plain White T's - Write you a song
BB Brunes - Houna [Toutes mes copines]
Plain White T's - Write you a song
- 22:29
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