retrouver la chaleur de la guitare sur mes genoux, son poids familier, si léger, caresser son corps lisse, sentir son parfum inchangé en trois ans. pincer maladroitement les cordes pour n'en extraire que quelques sons discordants. réessayer, encore et encore. puis jouer amoureuse, un noeud au creux de l'estomac. se tromper, se reprendre maintes et maintes fois. quand on en veut, c'est comme quand on aime, on ne compte pas. et puis j'ai quelques mois pour y arriver.
je crois que les vacances sont là...
=)

J'ai encore du mal à croire à l'effet magique que le nom de mon village opère sur moi. La lassitude s'efface en un instant lorsque je monte en voiture et que je sais que c'est pour retourner là-bas. La pitite 206 s'élance joyeusement sur l'autoroute, dévale la petite route accrochée aux flancs des coteaux verdoyants, se faufile entre un champ brun et un talus recourt de fougères, d'herbes folles et de boutons d'or, et je chante Simple Plan sans la moindre fausse note. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, je rentre chez moi.
Je me suis moins gavée que d'habitude, compte tenu de la joyeuse nouvelle servie par mes parents au cours du repas, je me suis rattrapée en avalant indifféremment les poils qu'Opale et Opium propulsent gaiement dans les airs. J'ai fait une montagne de cookies délicieux qui ne survivront pas hélas bien longtemps, paix à leurs âmes. Je me suis fendue la poire devant le dernier strip de Maliki, oh combien criant de vérité. J'ai écouté Hallelujah, version Rufus Wainwright mon amour ou Kate Voegele que je jalouse au choix, au moins un demi million de fois. Je me suis trimbalée dans des tenues hideuses en attendant que ma lessive sèche. J'ai horrifié ma mère avec ce nouveau trou dans mon oreille, oui ma mère est old school, très old school. J'ai [encore] failli chialer quand j'ai entendu 1000 coeurs debout à la radio alors que je ne m'y attendais pas du tout. J'ai galopé dans le jardin comme une môme de trois ans et j'ai photographié chaque caillou sous à peu près tous les angles, et le pire, c'est que j'avais le sentiment de faire de l'art. J'ai envisagé de passer l'aspi dans ma tuture ou éventuellement de retoucher certains tee-shirts, mais l'effort demandé était trop grand pour moi. J'ai vécu coupée de la civilisation pendant deux jours suite à l'oubli de mon chargeur de portable. Pas si grave finalement, je n'ai reçu que deux textos, dont un d'Orange, ah ah ah. J'ai gribouillé quelques bêtises et j'ai croqué ma toutoune, même que ça lui ressemblait, je me découvre une vocation de portraitiste animalier. Je me suis fait redécorer la main gauche par Opium qui n'était pas d'accord pour se faire peigner et ressembler à un chat et pas à un tas de branches, quelle idée aussi d'avoir les poils longs quand on est une bête de campagne. Elle a voulu jouer à la plus forte, mais elle s'est plantée, c'est moi qui ai gagné, niark niark niark. J'ai à peine touché à mon ordi et encore moins à la télé, vade retros MTVas, je ne boirai pas de ton eau avec le soleil qu'il fait dehors. Je me suis extasiée au moins un milliard de fois sur la brochure de La Rueda : "eh regarde Papa, t'as vu comment que c'est trop bien là où je vais en vacances dans 86 jours, regarde regarde, c'est trop joli, regarde regarde, c'est tout beau, regarde regarde, on est pas loin de Barcelonaaaaaa, regarde regarde, la plaaaaaaage, regarde regarde, c'est moi l'ai trouvéééé", oui je suis un peu saoulante quand je suis contente mais putain de bordel de merde, mes premières vacances sans les parents quoi !
Bref, que du week-end classique en plein milieu de la semaine, du normal et du pas passionnant, des cernes qui, je le jurerais, ont diminué, si si c'est vrai, mais ne vous inquiétez pas, demain elles seront là de nouveau =)
je crois que les vacances sont là...
=)

J'ai encore du mal à croire à l'effet magique que le nom de mon village opère sur moi. La lassitude s'efface en un instant lorsque je monte en voiture et que je sais que c'est pour retourner là-bas. La pitite 206 s'élance joyeusement sur l'autoroute, dévale la petite route accrochée aux flancs des coteaux verdoyants, se faufile entre un champ brun et un talus recourt de fougères, d'herbes folles et de boutons d'or, et je chante Simple Plan sans la moindre fausse note. Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil, je rentre chez moi.
Je me suis moins gavée que d'habitude, compte tenu de la joyeuse nouvelle servie par mes parents au cours du repas, je me suis rattrapée en avalant indifféremment les poils qu'Opale et Opium propulsent gaiement dans les airs. J'ai fait une montagne de cookies délicieux qui ne survivront pas hélas bien longtemps, paix à leurs âmes. Je me suis fendue la poire devant le dernier strip de Maliki, oh combien criant de vérité. J'ai écouté Hallelujah, version Rufus Wainwright mon amour ou Kate Voegele que je jalouse au choix, au moins un demi million de fois. Je me suis trimbalée dans des tenues hideuses en attendant que ma lessive sèche. J'ai horrifié ma mère avec ce nouveau trou dans mon oreille, oui ma mère est old school, très old school. J'ai [encore] failli chialer quand j'ai entendu 1000 coeurs debout à la radio alors que je ne m'y attendais pas du tout. J'ai galopé dans le jardin comme une môme de trois ans et j'ai photographié chaque caillou sous à peu près tous les angles, et le pire, c'est que j'avais le sentiment de faire de l'art. J'ai envisagé de passer l'aspi dans ma tuture ou éventuellement de retoucher certains tee-shirts, mais l'effort demandé était trop grand pour moi. J'ai vécu coupée de la civilisation pendant deux jours suite à l'oubli de mon chargeur de portable. Pas si grave finalement, je n'ai reçu que deux textos, dont un d'Orange, ah ah ah. J'ai gribouillé quelques bêtises et j'ai croqué ma toutoune, même que ça lui ressemblait, je me découvre une vocation de portraitiste animalier. Je me suis fait redécorer la main gauche par Opium qui n'était pas d'accord pour se faire peigner et ressembler à un chat et pas à un tas de branches, quelle idée aussi d'avoir les poils longs quand on est une bête de campagne. Elle a voulu jouer à la plus forte, mais elle s'est plantée, c'est moi qui ai gagné, niark niark niark. J'ai à peine touché à mon ordi et encore moins à la télé, vade retros MTVas, je ne boirai pas de ton eau avec le soleil qu'il fait dehors. Je me suis extasiée au moins un milliard de fois sur la brochure de La Rueda : "eh regarde Papa, t'as vu comment que c'est trop bien là où je vais en vacances dans 86 jours, regarde regarde, c'est trop joli, regarde regarde, c'est tout beau, regarde regarde, on est pas loin de Barcelonaaaaaa, regarde regarde, la plaaaaaaage, regarde regarde, c'est moi l'ai trouvéééé", oui je suis un peu saoulante quand je suis contente mais putain de bordel de merde, mes premières vacances sans les parents quoi !
Bref, que du week-end classique en plein milieu de la semaine, du normal et du pas passionnant, des cernes qui, je le jurerais, ont diminué, si si c'est vrai, mais ne vous inquiétez pas, demain elles seront là de nouveau =)
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