L'histoire d'aujourd'hui est celle d'un DIY tellement simple (oui, je sais, le titre vous avait un peu vendu cette partie) qu'il m'a fallu des mois pour le réaliser.

J'avais envie d'un perfecto sans manches depuis une éternité mais c'est une pièce qu'on trouve difficilement à petit prix. Je ne me résolvais pas à acheter quelque chose sans savoir si j'aimerais vraiment. Alors j'attendais.

En mars dernier, lorsque j'ai acheté mon nouveau perfecto, j'ai conservé l'ancien avec l'idée de le transformer pour tester cette pièce sans avoir à investir quoi que ce soit. Mais je n'ai rien fait et j'ai continué à attendre.

Le déclic a eu lieu en fin d'année, lorsqu'une de mes copines a acheté le sien et s'est mise à le porter. Avec une petite robe ou sur une chemise et un jean, c'était canon. J'ai attendu, encore un peu, mais juste le temps d'être en vacances pour prendre le temps de customiser mon vieux perfecto correctement.Comme je vous le disais, ce DIY a été simplissime : j'ai coupé les manches en ne laissant que deux centimètres de tissu au bord des emmanchures. J'ai rabattu cet excédent, fait un ourlet tout propre, cousu, et voilà ! En une heure à peine, ce qui traînait depuis des mois était bouclé !

Depuis, je porte ce veste très régulièrement et première surprise : elle tient chaud ! Cette découverte m'a ravie, puisque je m'imaginais beaucoup porter mon perfecto sur des petites robes. Problème : mes robes à manches longues sont généralement assez fines et je dois donc choisir mes jours pour les porter. Mes robes printanières continuent donc à sortir cet hiver.

J'adore aussi le rendu avec un pantalon mais vous avez dû vous en rendre compte : j'en porte très rarement, presque uniquement à la mi-saison. Alors ce ne sera pas pour tout de suite. Par contre, avec un short et par-dessus un petit pull, je trouve le rendu aussi sympa.

Bon, quand on a pris ces photos, il faisait à peu près -10 000°C. Alors malgré toute la chaleur que pouvait me procurer ce petit, j'ai quand même perdu 3 orteils et un bout de mon nez. Je pense donc que je mérite une médaille. Même une toute petite, en chocolat. On le lit tout le temps, mais vraiment, c'est dur, de tenir un blog.

Et vous, vous laissez aussi traîner des trucs aussi simples aussi longtemps ?

C'est aussi le cas de ma prochaine série de photos, alors ça doit vraiment être récurrent chez moi, oups ! Mais promis, je vous montre tout ça très vite ! 

A bientôt ! ♥

Photos : Mégane ♥

Hello les chatons ! Cela faisait déjà un moment que j'avais pas posté de nouvelle tenue par ici. C'est vrai que ces derniers temps, je prends assez peu le temps de coudre. J'ai envie de sortir et de profiter, drôle d'idée quand on voit la pluie de cette semaine qui serait plutôt propice au cocooning. Heureusement, j'ai encore beaucoup de petites choses à vous montrer !

Quand je vous avais présenté ma jupette, un peu avant Noël, j'avais été un peu déçue par la qualité de mes photos. Il fallait que je vous la remontre et le timing me paraît idéal !

Mais même pour ce deuxième essai, rien à faire : ma jupe s'entête à danser à chacun de mes pas et quoi que je fasse, les photos sont floues. Je n'y peux rien, vraiment, c'est elle qui bouge tout le temps, et c'est peut-être pour cette raison qu'elle me plaît autant. Cette tenue, je la porte souvent, puisqu'entre ma jupe qui danse malgré moi et mon haut ajusté, je me sens un peu comme une danseuse. Ajoutez des petits pois, saupoudrez de paillettes, et j'ai la recette parfaite pour ajouter un peu de bonne humeur à mes journées au bureau. Contrairement à ce qu'on pourrait penser, je n'ai même pas froid puisque je recouvre le tout d'un gros parka et d'une bonne écharpe. 

Pour finir la semaine en revanche, point de jupe qui tourne ! Aujourd'hui, on fête Carnaval au travail et je vais donc enfiler ma plus belle tenue de chat. Je vous laisse, je file me maquiller ! 

A très vite ♥

Il y a quelques semaines, j'ai eu un sentiment un peu bizarre lorsque je me suis rendue compte que j'avais désormais vécu plus longtemps à Strasbourg qu'à Bordeaux.

Après tout ce temps, mon accent du Sud-Ouest remonte toujours quand je suis fatiguée, l'océan me manque toujours énormément et j'ai toujours un petit moment de joie lorsque je trouve des produits de chez moi dans les supermarchés d'ici.

Pourtant, chez moi, c'est ici maintenant. Je suis venue par hasard, j'ai peu d'attaches ici et je ne sais toujours pas si c'est la région où je vivrai toute ma vie. Les événements de mon année 2015 auraient pu me faire fuir l'Alsace. J'avais, il me semble, toutes les bonnes raisons de le faire. Mais non, je suis restée.

Depuis mon arrivée, j'ai découvert, j'ai appris, je me suis ramassée, au propre comme au figuré, j'ai aimé, j'ai pleuré, beaucoup, j'ai travaillé, j'ai mûri, j'ai même vieilli sans doute. Et je me suis malgré tout attachée à cet endroit. 

Ici, c'est chez moi, malgré le vague-à-l'âme qui m'assaille quand je pense aux copains, à l'odeur des embruns et à mes hivers dans les Pyrénées. J'ai besoin de retrouver mes racines, de temps en temps, mais je ne suis jamais aussi heureuse que lorsque je retrouve mon petit appartement tout de travers et sa vue sur les toits hétéroclites. Ici, je suis bien. 

Je ne sais pas si c'est l'endroit qui a réussi à me conquérir, si c'est l'âge qui m'apaise ou s'il y autre chose dont je n'ai pas encore conscience. Peu importe.

Aujourd'hui, je voulais juste célébrer mes 5 ans en Alsace et partager avec vous des images de quelques uns de mes moments préférés ici. En espérant qu'il y en ait encore beaucoup d'autres.

Au début du mois de décembre, quand Camille est venue me rendre visite, nous en avons aussi profité pour partir en escapade. Cette fois-ci, nous sommes restées en ville et sommes allées rendre visite à Oriane, à Nancy.

Vous ne le savez peut-être pas, mais Oriane est ma plus ancienne copine des Internettes, rencontrées à l'époque des forums de pixel art et des sisters. C'était un peu ma petite soeur virtuelle, d'ailleurs, mais depuis elle a grandi, et elle a un amoureux et deux adorables petites filles, poupettes que nous avons d'ailleurs rencontré pour la toute première fois !

Notre journée n'avait sans doute rien d'extraordinaire ; nous nous sommes retrouvées à côté de la place Stanislas, évidemment et avons partagé un McDo (ne parlez pas de frites devant des enfants), avant de visiter le marché de St Nicolas, d'admirer les paons du parc de la pépinière (Edene m'a donné un peu de courage pour aller en photographier un) et de manger une (petite, mais si !) gaufre pour le goûter. Et puis les nuages sont devenus roses et la nuit est tombée. Nous avons trouvé refuge au Babies Trot pour une dernière petite pause avant de repartir.

Je vous le disais : rien de fou, mais tout paraît plus beau quand on est bien entouré. Je suis sûre que vous serez d'accord !

Et puis comme à chaque fois, sur la route du retour, je me suis dit que c'était pas si loin, Nancy. Un tout petit peu plus de 2h de route depuis Strasbourg. Oriane, on se revoit bientôt pour de vrai ? ♥

Hello les chatons ! Je reviens après une petite semaine de vacances pour vous présenter une nouvelle petite robe cousue il y a déjà quelques mois.

Les robes vertes, quand on est rousse, c'est un indispensable. J'en ai de toutes sortes : bodycon, patineuses, à manches longues ou courtes, et dans toutes les nuances : vert prairie, kaki, teal. Mais depuis l'hiver dernier, j'ai en tête de trouver la robe vert sapin parfaite. Dans l'idéal, je la voyais avec des manches au coude, pour qu'elle traverse les saisons, et juste au-dessus du genou, pour le côté plus habillé, plus dame, qui rejoint un peu le désir de sobriété dont je vous parlais dans mon article sur ma jupe bleu marine.

L'occasion s'est finalement présentée pour Halloween : comme je vous l'avais dit, nous avons organisé un concours de déguisement et comme l'année dernière, j'ai cherché un costume confortable, facile à enfiler à 7h du matin et pas trop fou (et oui, on emménageait dans nos nouveaux locaux et je devais être un minimum crédible pour pouvoir y accueillir des inconnus).

J'ai choisi de me transformer en Poison Ivy de bureau. Il me fallait donc cette fameuse robe vert sapin dont j'avais envie depuis quelques mois ! J'ai craqué pour ce patron du Burda du mois d'août 2015 : pas de décolleté ou d'excès de jambes apparentes, mais de belles découpes qui soulignent parfaitement la silhouette, exactement ce que je voulais pour être une Empoisonneuse sexy (quand même !) mais classe.

Si pour Halloween, j'y avais cousu du lierre 100% plastique pour rendre mon costume plus crédible et je l'avais portée avec une couronne de feuillage sur la tête, elle s'est depuis transformée en robe de choix pour ces jours où j'ai envie d'être un peu plus habillée sans pour autant faire grand-mère ou porter du noir. Et puis elle est d'un confortable ! Elle est donc parfaite quand j'ai un coup de mou et que j'ai besoin de booster ma confiance en moi.

J'ai profité de mon dernier week-end passé avec Mégane et Vickie pour enfin l'immortaliser (merci les filles ♥) et enfin vous la montrer ! 

Je l'ai portée avec des talons, mais je trouve qu'elle fonctionne aussi très bien avec des boots plus ou moins plates ou des derbies. Je vous la remontrerai peut-être donc dans d'autres tenues, si ça vous tente ! 

Toutes mes excuses en revanche pour mes cheveux tristounes et ma mine fatiguée. Depuis, j'ai refait ma couleur et dormi quelques heures, ça va donc beaucoup mieux !

Et vous, elle ressemble à quoi votre robe idéale ? Plus sobre, plus courte ou plus folle que celle-ci ?

Robe : ladybugberry // Chaussures : La Redoute (soldées en ce moment !)