Putain non, t'as pas le droit, pas maintenant, pas comme ça. T'aurais dû mourir y a trois mois, t'as pas voulu, maintenant t'as plus le choix, t'y es tu restes. Ca peut pas finir comme ça, j'y crois pas. Je veux pas. Tu dois tenir, pas le choix, on est là nous, on t'aime, nous laisse pas sans toi.
Moi je veux pouvoir dire à tout le monde que j'ai vécu 11 ans avec toi, 11 ans avec la chienne la plus merveilleuse dont un enfant aurait pu rêver, la meilleure compagne de jeu, celle qui jouait à la bagarre, au cheval et au saut d'obstacle mieux que personne, celle avec qui on courait dans le jardin et vélotait dans les champs, celle avec qui on faisait enrager les parents parce qu'on était vraiment trop bruyantes, celle qui venait me ramasser quand je tombais, au propre comme au figuré, celle qui appuyait sa tête contre mon coeur quand les larmes coulaient. Putain mais je vais faire comment, moi, quand je pourrais plus voir ce gros tas plein de poils quand les autres ne seront pas là ? Avec qui je vais pouvoir partager les noisettes, crêpes et les sablés, à qui je donnerai les fraises à la chantilly qui tombent par terre ? Opale et Opium aiment pas ça. Avec qui je pourrai hurler ma joie d'être vivante sous le soleil ?
Putain non, t'as pas le droit de partir, pas maintenant, pas comme ça. Moi je veux que ça finisse en apothéose, comme le minou noir, que tu célèbres tes 11 ans avec ton steak et ta bougie, fais pas chier quoi, moi je veux pas passer mon 18 juillet à pleurer toutes les larmes de mon corps parce que pour la première fois en 11 ans, ce sera un jour comme les autres. S'il te plaît, s'il te plaît, je te demande pas grand chose. Juste de continuer à être la meilleure chienne du monde, la plus forte, la plus courageuse, la plus folle, ma Nanga à moi, montre-leur que tu es la meilleure et que tu peux guérir, s'il te plaît, s'il te plaît, j'ai encore trop besoin de toi.
Et surtout, laisse-moi te dire ce truc que j'ai tant de mal à avouer. S'il te plaît, laisse-moi te dire : "Je t'aime".
Moi je veux pouvoir dire à tout le monde que j'ai vécu 11 ans avec toi, 11 ans avec la chienne la plus merveilleuse dont un enfant aurait pu rêver, la meilleure compagne de jeu, celle qui jouait à la bagarre, au cheval et au saut d'obstacle mieux que personne, celle avec qui on courait dans le jardin et vélotait dans les champs, celle avec qui on faisait enrager les parents parce qu'on était vraiment trop bruyantes, celle qui venait me ramasser quand je tombais, au propre comme au figuré, celle qui appuyait sa tête contre mon coeur quand les larmes coulaient. Putain mais je vais faire comment, moi, quand je pourrais plus voir ce gros tas plein de poils quand les autres ne seront pas là ? Avec qui je vais pouvoir partager les noisettes, crêpes et les sablés, à qui je donnerai les fraises à la chantilly qui tombent par terre ? Opale et Opium aiment pas ça. Avec qui je pourrai hurler ma joie d'être vivante sous le soleil ?
Putain non, t'as pas le droit de partir, pas maintenant, pas comme ça. Moi je veux que ça finisse en apothéose, comme le minou noir, que tu célèbres tes 11 ans avec ton steak et ta bougie, fais pas chier quoi, moi je veux pas passer mon 18 juillet à pleurer toutes les larmes de mon corps parce que pour la première fois en 11 ans, ce sera un jour comme les autres. S'il te plaît, s'il te plaît, je te demande pas grand chose. Juste de continuer à être la meilleure chienne du monde, la plus forte, la plus courageuse, la plus folle, ma Nanga à moi, montre-leur que tu es la meilleure et que tu peux guérir, s'il te plaît, s'il te plaît, j'ai encore trop besoin de toi.
Et surtout, laisse-moi te dire ce truc que j'ai tant de mal à avouer. S'il te plaît, laisse-moi te dire : "Je t'aime".
Et le premier qui me sort que je suis la dernière des connes de m'accrocher autant à un clebs se prendra mon poing dans la gueule, parce que celle-là, c'est la meilleure des petites soeurs que je n'ai jamais eu et je serais la pire des salopes de ne pas pleurer un membre de ma famille.
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