J'ai testé : le chômage
17:37
L'article d'aujourd'hui sera un peu moins insouciant que les précédents, mais il me tient particulièrement à coeur. J'hésite à le mettre en ligne depuis des semaines, parce qu'il est plus personnel que tout ce que j'ai écrit récemment. Mais avec la publication des derniers chiffres du chômage, on assiste à une multiplication des articles qui se veulent parfois drôles et qui parlent avec condescendance de ces chômeurs qui n'en foutent pas une et qui devraient en profiter au lieu de se plaindre. Au vu de ma situation et de celle de nombreuses personnes autour de moi, ça me hérisse le poil et je n'arrive plus vraiment à en rire. Pourtant je sais que je ne suis pas la seule, alors je pourrai peut-être en remotiver certains, qui sait ? :)
Je ne reviendrai pas sur l'enchaînement des faits. Le fait est qu'au mois d'août, je me suis retrouvée au chômage. Après 6 ans à cumuler la fac, les boulots, les déménagements, je suis passée brutalement de semaines de 40h à 70h à rien. Rien du tout. Après une scolarité dont je suis fière (Bac et Master obtenus avec mention bien tout à en travaillant à côté de mes études depuis mes 18 ans), je me suis retrouvée au chômage. J'ai toujours été celle qui a des bonnes notes, celle qui a toujours trouvé du boulot en premier, celle qui a toujours tout réussi. Alors ça a été d'autant plus difficile à avaler.
Maintenant, j'arrive à en parler posément, parce que j'ai réussi à mettre des mots sur cette situation, parce que j'ai pu en rire avec un ami, et ça, c'est plus important qu'on ne pourrait le croire. Cet ami m'a dit que pour lui, c'était facile, qu'il avait toujours été un glandeur, alors la galère, il connaissait, ça lui faisait même un peu bizarre de se mettre à bosser. Moi, je n'ai testé que la galère de l'agenda trop plein, mais bon, c'est pas grave, il fallait que ça m'arrive, je vais chouiner un peu, je vais serrer les dents et je vais l'envoyer bouler, ce chômage à deux balles. Enfin quelqu'un pour pointer du doigt ce que je n'arrivais pas à accepter, sans me victimiser, sans s'apitoyer, sans me dire que j'étais géniale et que je retrouverais vite quelque chose, juste des faits. Enfin.
Les premières semaines ont été difficiles. Tout le monde me disait de prendre des vacances, on était en août, il fallait que je profite. Mais sérieusement, des vacances en août ? Quand je n'en avais pas eu depuis 6 ans ? Je n'en veux pas, moi !
La malchance s'est acharnée et j'ai aussi vécu une période pas très agréable sur le plan familial. Dans ce genre de moments, les personnes bienveillantes qui nous disent de profiter et d'attendre un peu pour voir venir, on a juste envie de les mettre en pièces. Vraiment.
La malchance s'est acharnée et j'ai aussi vécu une période pas très agréable sur le plan familial. Dans ce genre de moments, les personnes bienveillantes qui nous disent de profiter et d'attendre un peu pour voir venir, on a juste envie de les mettre en pièces. Vraiment.
Bref, mon monde s'est écroulé. Mais je n'ai jamais aimé rester les bras croisés à attendre, alors j'ai voulu y croire, et je suis allée joyeusement à mon premier rendez-vous Pôle Emploi, j'ai écrit de jolies lettres, je les ai envoyées. Et j'y ai vraiment cru, malgré le peu d'offres intéressantes. J'ai mis deux mois à obtenir un premier entretien, juste avant que je ne commence à me décourager. Il s'est finalement soldé par un échec, mais il m'a boostée : mon profil est intéressant, il peut plaire, je manque juste un peu d'expérience.
Et puis la poisse est revenue : la voiture qui me lâche, les premières allocations qui tardent, la boule au ventre en consultant mon compte, les reproches, l'indifférence, la culpabilité, la solitude. Et ma fierté, ma putain de fierté. J'ai toujours mis un point d'honneur à sourire quand ça n'allait pas. Rares sont ceux qui m'ont vue pleurer, rares sont ceux qui ont su que ça n'allait vraiment pas. Alors comme d'habitude, je n'ai rien dit.
J'ai la chance d'avoir travaillé suffisamment longtemps et avec un salaire suffisamment élevé pour toucher des allocations décentes. Je ne vis donc sans doute pas le chômage de la même façon que ceux qui galèrent chaque mois pour pouvoir faire leurs courses, même si je connais aussi la boule au ventre quand les allocs tardent et qu'on voit la date des prélèvements approcher. Pourtant, retomber en-dessous de mon niveau de vie étudiant a été particulièrement éprouvant. Surtout quand on n'a plus la vie qui va avec. Surtout quand, lorsque le téléphone sonne, c'est pour entendre les reproches de la famille de l'autre bout de la France qui ne comprend pas pourquoi on ne se déplace pas pour les soutenir, parce qu'après tout, on ne fait rien de la journée. Surtout quand tout le monde nous dit que la situation est pourrie mais tu verras, tu vas finir par trouver parce que tu es quelqu'un de bien, sans jamais demander si, au fait, ça va ? Surtout quand les mails qu'on reçoit nous disent qu'on est bien mignonne mais qu'on est un peu jeune, un peu trop diplômée et pas assez expérimentée. Surtout quand ces fameux mails, on en reçoit un pour dix candidatures envoyées. Surtout quand on entend toutes ces réflexions sur ces chômeurs qui ne sont que des glandeurs et des profiteurs de toute façon. Surtout quand, lorsqu'on nous demande ce qu'on a fait aujourd'hui, on n'a pas grand-chose à dire, la vaisselle et le ménage, ça compte pas de toute façon.
J'ai vécu tout ce que je voulais éviter : je me suis découragée. Je me suis mise à remettre en question toutes mes compétences, personnelles et professionnelles, à ressasser ma nullité et à me détester de broyer du noir. Et puis j'ai vu ce fameux ami, et quelques autres, et je me suis ressaisie.
Je refuse toujours de me définir comme chômeuse : ce mot a une connotation trop négative, passive, pessimiste. Je préfère dire que je suis à la recherche d'un emploi. Et à côté de ça, oui, je fais la vaisselle, le ménage, je n'ai pas assez de sous pour visiter ma famille et mes amis autant qu'avant, mais j'ai aussi des activités, des vraies, enrichissantes. J'apprends l'allemand, avec des livres, des CD, des applis Web, et j'ai bon espoir de peut-être, un jour, en croisant les doigts, réussir à faire financer une formation par Pôle Emploi. J'ai recommencé à dessiner, à expérimenter avec mes crayons, mes feutres, Photoshop. Je couds énormément et je ne désespère pas d'enfin réussir à dompter mes machines pour coudre toujours plus. J'ai appris à tricoter alors que je n'avais jamais réussi à faire plus d'une demi-écharpe pour poupée avant. Et maintenant, je veux me mettre au crochet. Je chante tous les jours et j'ai appris une nouvelle chanson à la guitare, chose que je n'avais pas faite depuis le lycée. Je suis toujours aussi mauvaise d'ailleurs, mais on s'en fout, mes voisins sont en vacances et je chante juste, ça compense. Je continue la décoration de mon appartement, certes avec moins de moyens, mais un peu plus de débrouille, et j'en suis encore plus fière. Je blogue plus régulièrement que je ne l'ai fait ces dernières années. Je prépare les fêtes et les anniversaires plusieurs semaines à l'avance pour être sûre de pouvoir tout faire. Je traduis des sites Web et je donne des coups de main aux copines que je peux aider. Je suis bénévole dans un centre de distribution des Restos du Coeur, comme je l'ai mentionné dans un de mes derniers articles, et je vous en reparlerai sans doute encore, parce que c'est quelque chose qui me tient à coeur.
Je refuse d'écouter ces gens qui disent les chômeurs sont feignants, profiteurs et qu'ils apprécient leurs journées à ne rien faire devant la télé. Oui, je suis au chômage, mais non, je ne chôme pas. Oui, j'ai du mal à trouver quelque chose, non, je ne repostulerai pas au McDo. Je veux faire de cette période une expérience comme une autre et ne pas me limiter uniquement à ma recherche d'emploi. Je veux rester productive malgré les coups de blues qu'on ne parvient pas à éliminer complètement et les problèmes qui se transforment en montagne parce qu'on n'a rien pour relativiser. Je veux retrouver une vraie créativité, sans être bridée par une charte graphique, une culture d'entreprise et les goûts d'un chef. Je veux partager ma bonne humeur et mon sourire, même s'il cache parfois autre chose, avec tous ceux qui n'ont pas cette positive attitude ou qui la trouvent ridicule. Je veux me fixer des objectifs et continuer à apprendre, à développer des compétences qui seront appréciées un peu plus tard.
Je sais que c'est la crise, que trouver du boulot, c'est dur, surtout quand on est jeune diplômé, surtout quand on s'acharne à vouloir travailler dans un secteur bouché, mais c'est un challenge comme un autre, alors je prépare mes armes à moi et j'entretiens le moral de mes troupes ! Oui, celui des chats aussi :p J'ai commencé à lancer mon plan B, j'ai réfléchi à un plan C et si ça ne marche pas, je trouverai autre chose.
Et puis j'ai fait un peu plus le tri et j'ai viré de ma vie tous ces gens qui parlent comme ces articles qui me font vomir, qui pensent que je fais la grasse mat' et que je sirote mon thé en regardant les Feux de l'Amour tous les après-midi. Et ne vous en faites pas, je pratique toujours le second degré, mais je préfère garder ça pour les supers copines qui me rappellent tous les jours que les montagnes, elles ne nous écrasent pas, on les escalade.
Pour finir sur une note positive, je vous propose aussi un petit aperçu de ma playlist d'ego boost, celle qui donne un petit coup de pouce quand le moral est en berne.
(j'écoute de la musique pour ados si je veux d'abord !)
Et puis la poisse est revenue : la voiture qui me lâche, les premières allocations qui tardent, la boule au ventre en consultant mon compte, les reproches, l'indifférence, la culpabilité, la solitude. Et ma fierté, ma putain de fierté. J'ai toujours mis un point d'honneur à sourire quand ça n'allait pas. Rares sont ceux qui m'ont vue pleurer, rares sont ceux qui ont su que ça n'allait vraiment pas. Alors comme d'habitude, je n'ai rien dit.
J'ai la chance d'avoir travaillé suffisamment longtemps et avec un salaire suffisamment élevé pour toucher des allocations décentes. Je ne vis donc sans doute pas le chômage de la même façon que ceux qui galèrent chaque mois pour pouvoir faire leurs courses, même si je connais aussi la boule au ventre quand les allocs tardent et qu'on voit la date des prélèvements approcher. Pourtant, retomber en-dessous de mon niveau de vie étudiant a été particulièrement éprouvant. Surtout quand on n'a plus la vie qui va avec. Surtout quand, lorsque le téléphone sonne, c'est pour entendre les reproches de la famille de l'autre bout de la France qui ne comprend pas pourquoi on ne se déplace pas pour les soutenir, parce qu'après tout, on ne fait rien de la journée. Surtout quand tout le monde nous dit que la situation est pourrie mais tu verras, tu vas finir par trouver parce que tu es quelqu'un de bien, sans jamais demander si, au fait, ça va ? Surtout quand les mails qu'on reçoit nous disent qu'on est bien mignonne mais qu'on est un peu jeune, un peu trop diplômée et pas assez expérimentée. Surtout quand ces fameux mails, on en reçoit un pour dix candidatures envoyées. Surtout quand on entend toutes ces réflexions sur ces chômeurs qui ne sont que des glandeurs et des profiteurs de toute façon. Surtout quand, lorsqu'on nous demande ce qu'on a fait aujourd'hui, on n'a pas grand-chose à dire, la vaisselle et le ménage, ça compte pas de toute façon.
J'ai vécu tout ce que je voulais éviter : je me suis découragée. Je me suis mise à remettre en question toutes mes compétences, personnelles et professionnelles, à ressasser ma nullité et à me détester de broyer du noir. Et puis j'ai vu ce fameux ami, et quelques autres, et je me suis ressaisie.
Je refuse toujours de me définir comme chômeuse : ce mot a une connotation trop négative, passive, pessimiste. Je préfère dire que je suis à la recherche d'un emploi. Et à côté de ça, oui, je fais la vaisselle, le ménage, je n'ai pas assez de sous pour visiter ma famille et mes amis autant qu'avant, mais j'ai aussi des activités, des vraies, enrichissantes. J'apprends l'allemand, avec des livres, des CD, des applis Web, et j'ai bon espoir de peut-être, un jour, en croisant les doigts, réussir à faire financer une formation par Pôle Emploi. J'ai recommencé à dessiner, à expérimenter avec mes crayons, mes feutres, Photoshop. Je couds énormément et je ne désespère pas d'enfin réussir à dompter mes machines pour coudre toujours plus. J'ai appris à tricoter alors que je n'avais jamais réussi à faire plus d'une demi-écharpe pour poupée avant. Et maintenant, je veux me mettre au crochet. Je chante tous les jours et j'ai appris une nouvelle chanson à la guitare, chose que je n'avais pas faite depuis le lycée. Je suis toujours aussi mauvaise d'ailleurs, mais on s'en fout, mes voisins sont en vacances et je chante juste, ça compense. Je continue la décoration de mon appartement, certes avec moins de moyens, mais un peu plus de débrouille, et j'en suis encore plus fière. Je blogue plus régulièrement que je ne l'ai fait ces dernières années. Je prépare les fêtes et les anniversaires plusieurs semaines à l'avance pour être sûre de pouvoir tout faire. Je traduis des sites Web et je donne des coups de main aux copines que je peux aider. Je suis bénévole dans un centre de distribution des Restos du Coeur, comme je l'ai mentionné dans un de mes derniers articles, et je vous en reparlerai sans doute encore, parce que c'est quelque chose qui me tient à coeur.
Je refuse d'écouter ces gens qui disent les chômeurs sont feignants, profiteurs et qu'ils apprécient leurs journées à ne rien faire devant la télé. Oui, je suis au chômage, mais non, je ne chôme pas. Oui, j'ai du mal à trouver quelque chose, non, je ne repostulerai pas au McDo. Je veux faire de cette période une expérience comme une autre et ne pas me limiter uniquement à ma recherche d'emploi. Je veux rester productive malgré les coups de blues qu'on ne parvient pas à éliminer complètement et les problèmes qui se transforment en montagne parce qu'on n'a rien pour relativiser. Je veux retrouver une vraie créativité, sans être bridée par une charte graphique, une culture d'entreprise et les goûts d'un chef. Je veux partager ma bonne humeur et mon sourire, même s'il cache parfois autre chose, avec tous ceux qui n'ont pas cette positive attitude ou qui la trouvent ridicule. Je veux me fixer des objectifs et continuer à apprendre, à développer des compétences qui seront appréciées un peu plus tard.
Je sais que c'est la crise, que trouver du boulot, c'est dur, surtout quand on est jeune diplômé, surtout quand on s'acharne à vouloir travailler dans un secteur bouché, mais c'est un challenge comme un autre, alors je prépare mes armes à moi et j'entretiens le moral de mes troupes ! Oui, celui des chats aussi :p J'ai commencé à lancer mon plan B, j'ai réfléchi à un plan C et si ça ne marche pas, je trouverai autre chose.
Et puis j'ai fait un peu plus le tri et j'ai viré de ma vie tous ces gens qui parlent comme ces articles qui me font vomir, qui pensent que je fais la grasse mat' et que je sirote mon thé en regardant les Feux de l'Amour tous les après-midi. Et ne vous en faites pas, je pratique toujours le second degré, mais je préfère garder ça pour les supers copines qui me rappellent tous les jours que les montagnes, elles ne nous écrasent pas, on les escalade.
Pour finir sur une note positive, je vous propose aussi un petit aperçu de ma playlist d'ego boost, celle qui donne un petit coup de pouce quand le moral est en berne.
(j'écoute de la musique pour ados si je veux d'abord !)
16 petits mots
Une situation si bien résumée....je vis la meme chose et c'est pas évident tous les jours !!
RépondreSupprimerEn faisant un peu de rangement, je suis tombée sur tes lettres quand on correspondait, il y a quelques années, ça m'a fait bizarre ;)
A bientôt
Pauline
Oh oui, ça date ! Je dois encore les avoir chez mes parents d'ailleurs :)
SupprimerBon courage pour tes recherches alors ♥
Un jour nos enfants écriront peut-être : Un jour, j'ai testé un emploi...
RépondreSupprimerLes temps changent , vite, trop vite ? Et nous sommes passés d'une situation de plein emploi (année 50/60) à une époque ou l'emploi (salarié) est une denrée rare. Et si ce n'était que le début ?
La bonne nouvelle ? Il nous reste à créer des nouveaux mode de consommation, des nouveaux comportement pour retrouver notre liberté et notre autonomie financière. Comment ? Euh ! C'est un peu long à raconter. Mais je vous promets de partager avec le plus grand nombre des idées pour développer sa créativité financière et vivre le chômage comme une période de transition pour rebondir sur de nouveaux succès. Bonne chance Ladybugberry pour vos recherches... Le meilleur reste à venir ;-)
Jenny-Jo
C'est justement vers cette idée de créativité financière que j'ai envie de me diriger :)
SupprimerMerci beaucoup.
J'ai tout lu, et j'ai été touché par ta volonté de te démarquer par ce que j'appelle les "cas sociaux". Ceux qui vivent sur le dos des autres, et tu montres que ce n'est clairement pas ton cas ! Je te dis bravo pour tout ce que tu fais, je sais pas si je serais capable d'en faire le quart é_è
RépondreSupprimerEt j'aime beaucoup la différence entre chômeur et "à la recherche d'un emploi", ça montre tout ce que tu expliques dans ton article.
En tout cas fight ! Bien du courage, des bisous !
Je ne comprends pas quel plaisir on peut avoir à vivre sur le dos de la société sans chercher de porte de sortie, c'est tellement frustrant !
SupprimerEn tout cas, merci beaucoup ♥
Ton article m'a beaucoup touché... Je suis passée par le même chemin à la fin de mes études, et même si aujourd'hui je sors enfin la tête de l'eau, ça n'a pas été facile et/ou agréable.
RépondreSupprimerAlors continue à faire toutes ces activités (moi j'étais juste bonne à faire du canapé...) et tu vas voir, la suite sera jolie!
Plein de bisous!
Merci merci ♥
SupprimerCoucou,
RépondreSupprimerJ'ai été touchée par ton article. Je vis actuellement la même chose que toi. Je me reconnais beaucoup dans ton article : passer des semaines de 70h à plus rien, faire partie des meilleurs de sa promo et être sans emploi aujourd'hui, etc.
Je suis sans emploi que depuis janvier mais là je commence à ressentir cet immense vide sous mes pieds, ce sentiment d'être une personne qu'on ne veut pas/plus. Je faisais des activités artistiques mais l'envie est partie aujourd'hui.
Je te trouve très courageuse et j'admire ton parcours. Tu n'as pas à rougir. Je te souhaite le meilleur pour la suite :). Take care.L
Ne te décourage pas ! D'après ce que j'ai vécu, le 3e/4e mois, c'est la période la plus difficile. Continue à garder un emploi du temps, même light, à te fixer des objectifs, à postuler partout où tu peux. La situation est pourrie, mais le principal, c'est de garder une certaine estime de toi.
SupprimerCourage ♥
Je suis contente de lire cet article mine de rien. Je n'ai pas encore été au chômage, je sais pertinemment que mon tour viendra bientôt, mais du coup je ne "sais" pas encore. Je suis contente que tu fasses des choses de tes journées :), et j'espère que ton moral va bien en t'attelant à tous ces projets et tes plans B voire C.
RépondreSupprimerMerci ♥
SupprimerLe moral sera forcément mille fois mieux avec un boulot, mais avoir des projets, ça aide beaucoup ! :)
Pluie de ♥ pour tes journées :)
SupprimerCoucou ! Je lis ton blog depuis très peu de temps et j'ai vraiment envie de réagir à ton article. J'admire ton courage et ta détermination, je ne me reconnais pas (encore) dedans mais je sais que cela va me frapper un jour. J'aimerais juste savoir dans quel secteur tu a fait tes études ? Personnellement je suis étudiante en communication et je t'avoue que ma famille me reproche tous les jours ce choix en me disant que je ne réussirais jamais puisque c'est bouché. Or je ne me vois pas travailler dans un autre domaine, alors j’espère que je le jour où cela m'arrivera, je me rappellerais cet article et je ne me laisserais pas effondré. J'aime beaucoup ce message d'espoir et ce coté positif que tu fais passer
RépondreSupprimerMerci beaucoup pour ton petit mot ♥
SupprimerJustement, je cherche du boulot (idéalement hein, maintenant je suis moins difficile) dans le marketing international. J'ai un master en commerce international, je suis trilingue, et comme tu le dis, je ne me vois pas faire autre chose, à moins de repartir de zéro et de me lancer dans autre chose encore moins facile. Alors oui, c'est un secteur bouché, mais bon, la plupart des secteurs le sont en ce moment. J'ai par exemple des amis ingénieurs qui ne trouvent pas de boulot, alors que quand j'ai eu mon bac (en 2006), c'était soi disant la voie royale, ou presque.
Donc si c'est ce que tu veux faire, bosse, fais des stages, de l'alternance, spécialise-toi sur quelques sujets plus pointus (un de mes objectifs pour les mois à venir) et croise un peu les doigts quand même. Ca finit toujours par payer, il paraît :)
J'ai connu une période de chômage aussi, le plus saoulant c'était d'entendre ou de lire des posts d'amis "demain boulot, vivement le week-end!!!" "Demain trop dur! je me lève tôt" ----> Franchement, saoulant! moi j'avais juste envie de crier, je veux me lever tôt!!!!!!!! je veux bosser!!! ça me manque!!!!!!
RépondreSupprimerQuand on est dans cette période de transition, c'est dur.... surtout dans un repas avec des gens "Ah vous faites quoi dans la vie? Vous travaillez où?" et là on peut voir dans le regard des gens, comme une sorte de pitié ou un désintérêt... on éprouve le besoin de rassurer les gens, "Ne vous inquiétez pas je vais retrouver" c'était dur.
Comme je ne suis pas du genre à déprimer et vu que dans mon secteur c'est bouché (la crise) j'ai décidé de reprendre des études, rester sans rien faire..... nan!!!! pas possible!!! une toute autre voie, retourner en cours, le stresse des exams^^ lol!!! de retour!!!!!
Aujourd'hui, j'ai un CDI depuis 3 ans.... évidemment j'avais tellement la rage, que certes j'ai trouvé un boulot mais pas en France, je me lève ultra tôt pour prendre le train, je rentre tard et j'aime ça!!!
Les gens m'ont tjs dit "whaoo respect! tu as tjs gardé la joie de vivre, la bonne humeur, la positive attitude^^ je crois que c'est la cléf ;))))))
Merci d'être passé(e) ici et encore merci pour le petit mot que vous vous apprêtez à écrire.
Cécile ♥