Quand j'ai pris ces photos (coucou la peau qui réagit au froid (et que j'ai sauvée depuis, quand même)) en prévision de cet article, j'avais déjà en tête tout ce que j'allais vous dire. Sauf que là, maintenant, trou noir, page blanche. J'avais prévu de chanter les louanges de ce pull poilu à la texture toute rigolote et de son zip dans le dos qu'on peut porter devant-derrière et même en gilet. J'avais prévu de dire que même si on voit beaucoup de colliers dans ce genre depuis quelques temps, le mien est un papi qui date de mes premières années de fac et que je suis trop contente de le ressortir, même qu'il fait un bruit trop cool quand je bouge. J'avais prévu de chouiner parce que ça y est, toute la neige de mes balcons a fondu, alors il ne me reste plus qu'à la regarder en photo.
Mais je bloque. Je ne sais pas pourquoi, les mots ne sortent pas comme je veux. Je vous ai tout sorti, là comme ça, brut de décoffrage, mais ce n'est pas ce que j'avais prévu. Ca me paraît tellement grossier, mal fini et c'est frustrant. Surtout quand on sait que je suis la première à débiter tout un tas de bêtises.

Enfin bref, aujourd'hui, j'ai eu du mal à rédiger mon article. Promis, je me rattraperai la prochaine fois, j'ai encore quelques très jolies choses à partager qui attendent sagement dans mes brouillons.

Depuis quelques semaines, je séchais les challenges Oh My Draw, par manque de temps et d'inspiration, et un peu par flemme, aussi (allez-y, jetez-moi des cailloux, c'est mal, je sais). Mais je ne pouvais décemment pas manquer le thème de cette semaine : avec des écailles.

Je ne dessine quasiment que des personnages et j'ai parfois l'impression de tourner en rond, mais j'ai l'occasion de pouvoir observer le travail de la soeur de chaton, qui peint et qui arrive à faire évoluer ses thèmes tout en gardant un style facilement identifiable, et ça m'encourage donc à faire de même. 

Avec des écailles, je pense tout de suite Ariel, mais j'ai essayé de la détourner légèrement de la faire plus "moi" et moins Disney, et de travailler un peu mieux mon trait et mes couleurs. Je m'y suis prise un peu tard (dimanche à 18h30 pour tout vous dire) et je n'y ai donc consacré qu'une heure ou deux, mais le résultat final me plaît bien.

Je m'excuse pour la qualité (déplorable) de ce dessin, il faut vraiment que je rebranche mon scanner toupourri qui a un rendu plus correct qu'une photo, mais si vous pouviez voir le bazar sur mon bureau, je suis sûre que vous comprendriez.

Ca a commencé comme une mauvaise blague : moi, la petite fille parfaite à la scolarité brillante, je me suis retrouvée au chômage. Depuis quelques mois, je cherche du boulot. Et depuis quelques mois, je collectionne les refus. Je pourrais vous parler de ça et faire un long article sur le chômage des jeunes diplômés. En fait, je l'ai même prévu, mais c'est pas évident à écrire. Avant de râler un peu, je voudrais plutôt commencer par le côté sympa de la chose et je vais donc vous raconter comment je suis devenue bénévole aux Restos du Coeur et comment ça se passe.

Ne pensez pas que j'aie décidé de devenir bénévole par pure bonté d'âme. J'avais envie de rejoindre une association depuis déjà plusieurs années mais je ne l'avais jamais fait, par manque de temps et pour cause d'emploi du temps trop aléatoire. C'est qui m'a finalement poussé à franchir le pas après des semaines à tergiverser, c'est l'ennui. 

Quand tu es au chômage, tu es tout seul avec toi-même du matin au soir, et même si Internet et les chats, c'est sympa, traîner avec des humains finit par devenir un besoin irrépressible. Bref, un jour de novembre, j'ai donc repris la liste des associations que j'aimerais bien aider un jour et j'ai essayé de faire un choix. Petite, je me voyais bien aider la SPA, mais adulte, je me rends compte que j'aurais mal supporté la ronde des animaux fraîchement abandonnés remplaçant ceux fraîchement euthanasiés pour cause de maladie ou de malchance. J'ai finalement choisi les Restos du Coeur, parce que j'avais envie d'aider des gens qui en avaient besoin et que mon grand-père avait aussi été bénévole pendant les années de sa retraite où il était un peu plus fringuant. Pour soumettra sa candidature, rien de plus simple : un formulaire en ligne à remplir et voilà ! 

Je pense que le service RH des Restos envoie les coordonnées des aspirants bénévoles aux centres en fonction de leur proximité géographique et de leurs disponibilités. J'étais disposée à donner de mon temps du lundi au vendredi. Quelques semaines plus tard, j'ai donc été contactée par la responsable du centre de distribution le plus proche de chez moi. Après un entretien très bref, je suis devenue bénévole deux matins par semaine.

Bénévole dans un centre de distribution, qu'est-ce que ça veut dire ?
Un centre de distribution accueille des familles aux revenus faibles et leur apporte un complément alimentaire.  Alors oui, commençons par les clichés : il y a des étrangers qui ne parlent pas un mot de français, des familles qu'on qualifierait de trop nombreuses si on ne craignait pas qu'on nous dise de nous mêler de nos affaires et des gens qui profitent du système. Mais c'est loin de concerner la majorité des bénéficiaires. Au contraire, j'ai été frappée par le nombre de seniors qui ont besoin de ce service. On le voit à la télé mais on n'y croit pas trop parce qu'ils racontent ce qu'ils veulent bien dire. Mais voilà, aux Restos, on constate que oui, beaucoup des plus de 50 ans ont du mal à retrouver un emploi, et oui, beaucoup de retraités galèrent à joindre les deux bouts. On voit aussi des familles nombreuses ou monoparentales, des gens avec un handicap plus ou moins lourd et plus ou moins visible, des gens qu'on ne remarquerait pas dans la rue et qui n'ont pas envie que les autres sachent qu'ils ont besoin des Restos pour vivre, des gens qui ont eu un peu moins de chance que les autres... Un peu de tout, quoi.
Le centre de distribution où je suis bénévole fournit donc de la nourriture : des légumes et des fruits, des conserves, des produits laitiers, quelques produits frais. Mais aussi et surtout, un contact humain, un petit moment sympa dans un quotidien qui ne l'est pas forcément, un sourire, quelques blagues. Les bénéficiaires ont été ravis de voir une petite nouvelle débarquer, adorent complimenter mes cheveux qui ajoutent un peu de couleur dans "ce monde si triste, parce qu'il y a bien besoin quand même". Je suis contente de voir que certains sont justement pressés d'arriver à ma hauteur pour échanger un bonjour et un sourire, que d'autres prennent des nouvelles de mes recherches d'emploi, que les mamies me racontent les visites de leurs petits-enfants. Cette année, mes souhaits de bonne année ne se limitaient pas à des cartes de voeux froides et impersonnelles, mais à des phrases chaleureuses et à des remerciements sincères "parce que c'est super ce que vous faites, merci de donner votre temps comme ça, alors que vous pourriez faire autre chose".

A Noël, j'ai aussi eu l'occasion d'aller emballer des cadeaux dans un des centres commerciaux de Strasbourg. L'argent récolté sert cette fois à faire tourner les centres : les camions des collectes ne roulent pas grâce à l'air et à la bonne volonté de leurs chauffeurs.
Les Restos du Coeur ne se contentent pas de fournir une aide alimentaire : ils accompagnent aussi les personnes pour les aider à avoir une vie plus normale. Cela va de l'aide aux devoirs aux séances de cinéma, qu'il m'arrive parfois d'accompagner.

Tout n'est pas rose pour autant. Comme je l'ai écrit plus haut, quelques personnes profitent un peu du système, d'autres font semblant de ne pas comprendre que non, une personne seule ne peut pas recevoir autant qu'une famille avec enfants et font un scandale. Ces moments-là ne sont jamais agréables.
Les distributions sont souvent fatigantes, car entrecoupées de livraisons, et ce n'est rien comparé à l'emballage des cadeaux. Vous pensiez que faire des paquets était simple ? Oui, mais ça l'est moins quand on est debout devant une table trop petite pendant 6h d'affilée, à tenter de garder le sourire malgré les gens qui déversent leurs paquets sur cette même table sans se soucier si vous êtes en train de faire quelque chose ou pas, malgré les râleurs qui trouvent que ça ne va jamais assez vite, malgré les mécontents qui oublient qu'au final, on n'est que bénévoles, pas superhéros.
Ce que la plupart des gens oublient aussi bien souvent, c'est que les bénévoles sont là sur leur temps libre. Or, les personnes qui ont suffisamment de temps pour aider sont retraités. Les bénévoles ne sont souvent plus très jeunes : dans mon centre, nous sommes seulement 3 à avoir 30 ans ou moins. Et je suis très admirative de ces personnes qui ont largement passé la soixantaine qui tiennent toujours les distributions les plus longues (il m'est arrivé de rentrer chez moi après 14h alors que j'étais là depuis 8h30, et non, on ne fait pas de pauses café).
Certains matins, je suis fatiguée, en retard dans mes candidatures, et je préférerais rester au lit avec mes chats, mais finalement, je suis quand même contente de me lever, de participer un peu moi aussi et d'aider. Et les Restos m'aident aussi, d'une certaine façon, à rester motivée, à garder un rythme, à me sentir utile et à avoir une place dans la société. Je suis chômeuse, oui, mais je ne chôme pas.

Je n'ai pas écrit cet article pour me faire mousser. Non. Je l'ai écrit pour partager cette expérience, montrer une des facettes de l'aide aux démunis en France et surtout, encourager ceux qui le peuvent à aider, eux-aussi. Je ne pense pas être la seule à galérer à retrouver du boulot et donc à avoir un peu plus de temps libre. Je ne pense pas être la seule à pouvoir donner 5€ ou 3kg de pâtes sans réfléchir. Pourtant, on n'est pas si nombreux à le faire. Essayez, vous verrez, c'est plutôt sympa d'aider :)

Ca fait quatre ou cinq ans que je ne porte quasiment plus de pantalons et que je collectionne les jupes, robes, shorts et les collants qui vont avec. Ca fait donc quatre ou cinq ans que, chaque hiver, chaque jour ou presque, on me pose cette question. Il est temps de mettre les choses au clair : la réponse est NON. Et non, je ne suis pas malade en continu en hiver (enfin si, mais parce que je fais des allergies à la pollution, c'est donc encore pire en été).

Non mais sérieusement, quand vous grelottez dans votre jean froid et humide, vous avez chaud ? En tout cas beaucoup moins que moi dans mes collants (qui sont en plus beaucoup plus jolis). Laissez-moi partager mes petits secrets pour avoir bien chaud sans en avoir l'air.

Ce que vous devez savoir avant tout, c'est que les jupes et les robes permettent beaucoup plus de superpositions qu'un simple combo pull-pantalon, et l'ensemble reste beaucoup plus confortable. Si vous avez déjà essayé de porter une paire de collants sous un jean, vous ne serez pas difficile à convaincre.

La deuxième chose à noter, c'est que le froid se faufile dans notre corps en passant en premier par les extrémités : tête, mains, pieds. C'est donc ce qu'il convient de protéger en premier. Oui, je sais, c'est ce que vos parents vous répétaient sans doute quand vous étiez petit(e)s et oui, ils avaient raison, en fait. (Moi aussi, ça me fait mal de l'admettre, ne vous en faites pas.)

Vous avez les bases, passons à la leçon !

Sur ces photos, vous devez penser que je ne porte qu'une jupette et un pull trop large qui doit laisser passer les courants d'air. Sauf qu'en vrai, j'ai aussi un tee-shirt à manches longues (joli, donc je peux enlever mon pull sans soucis en intérieur) et un body, et si les températures descendent encore un peu, j'ai encore la place de rajouter une couche.


Mes collants sont bien chauds donc mes gambettes restent au chaud. Sinon, vous pouvez encore une fois superposer : deux collants noirs fins donnent un effet très sympa, tout comme des collants ajourés sur des collants colorés. Ah, et on se plaint souvent des collants qui montent jusqu'au nombril, voire plus haut. MAIS JUSTEMENT ! Ca fait une couche en plus !
Comme je suis très frileuse des pieds, j'ai une paire de chaussettes par-dessus. Quant aux chaussettes, quand on passe en-dessous des -5°C, je passe en mode chaussettes hautes. C'est mignon et ça tient encore plus chaud.
Et si vous avez peur d'avoir froid aux fesses, vous pouvez soit choisir une jupe moulante qui va mieux bloquer les courants d'air, soit glisser un short sous votre jupe patineuse.


Quant aux extrémités, rien de plus simple ! Je commence à avoir une petite collection de bonnets mignons sans lesquels je ne peux pas sortir. J'adore les grosses écharpes (mes chats aussi, ils dorment dedans...) et je garde toujours mes cheveux lâchés, ça fait une couche en plus. (On a dit lâchés, pas "pas coiffés" !)


Je vous ai dit être frileuse des pieds : j'ai donc une bonne paire de chaussettes par-dessus mes collants, mais je choisis aussi très soigneusement mes chaussures. La première chose à laquelle faire attention ? La semelle ! En m'installant à Strasbourg, je n'avais que des chaussures à semelles lisses. Autant dire que j'ai failli mourir quinze fois la première fois où il a gelé. Donc ne faites pas comme moi et essayez d'avoir une ou deux paires de jolies chaussures avec une semelle antidérapante, ce sera un bon début. Faites aussi bien attention à avoir des chaussures étanches. Les pieds mouillés, c'est pire que tout ! Enfin, ne vous fiez pas aux chaussures fourrées : souvent, le froid passe par la semelle, aussi épaisse soit-elle. Si c'est le cas, essayez de rajouter une semelle pour mieux vous isoler du froid.
Enfin, last but not least, les mains. Je suis aussi frileuse des mains que je le suis des pieds, c'est pourquoi je superpose mitaines ET moufles ou gants. Oui, ça fait beaucoup, mais ça m'évite de me plaindre en continu d'avoir les mains gelées.


Avec tout ça, je résiste à -10°C sans aucun problème et je peux continuer à porter mes jupettes préférées. Donc plus d'excuses pour se plaindre du froid sur Twitter !
J'ai bien conscience qu'à me lire, vous aurez peur que votre amoureux/se vous renie pour mémérisation excessive. Mais bon, vous pensez peut-être qu'il/elle préférera partager son lit avec une loque au nez rouge qui renifle ? :)

Il y a un mois, je vous présentais la première Gambettes Box. La deuxième est arrivée ce week-end, et elle continue à me ravir !

Cette fois-ci, on retrouve le collant noir opaque en 100 deniers, un poil plus épais que le précédent. Il est toujours mat et bien chaud, j'en suis donc ravie. J'ai lu que certaines abonnées avaient été déçue de retrouver un collant aussi semblable au précédent, mais c'est pourtant ce qui est promis. Et puis on a jamais assez de collants noirs !

Le second collant est décrit comme "Cocoon" et il porte particulièrement bien son nom ! C'est un collant gris clair à chevrons, bien épais, bien douillet et donc plus solide que le collant plumetis de la box précédente. J'avais un collant dans le même style en bordeaux que j'ai troué au début de l'hiver, je suis donc particulièrement contente de recevoir celui-ci.

En revanche, ça reste pour moi un collant relativement classique : oui, c'est fantaisie pour beaucoup de filles, mais objectivement, le gris n'est pas une couleur particulièrement originale et le motif chevron se retrouve dans beaucoup de collants en laine. Je ne suis pas déçue pour autant, mais je ne pense pas faire de découvertes originales grâce à la Gambettes Box.

Enfin, le cadeau des ambassadrices étaient un petit livret de conseil pour avoir de jolies jambes. Mouais. Pour le coup, je rejoins les filles qui ont été déçues. Les échantillons de crème de la box précédente m'ont été beaucoup plus utiles. Ceci dit, je ne me suis pas abonnée pour les cadeaux bonus, alors tant pis ! Le packaging est toujours chouette, la petite carte incluse aussi, les collants sont jolis et correspondent bien à la saison, soit toujours tout ce que j'attendais d'une box de ce type !

Rendez-vous donc en février pour la troisième édition :)

Le plus important d'abord : je vous souhaite une très belle année 2013, pleine de paillettes, de vernis à ongles, d'animaux mignons, de voyages, de découvertes et de sourires ♥
Vous l'avez sûrement remarqué, le blog a changé de tête pour le passage à la nouvelle année. L'ancien header avait presque 2 ans, il était bourré de détails que je ne supportais plus, j'avais envie de quelque chose de plus épuré, il fallait que je fasse quelque chose ! Il y aura sans doute quelques dernières retouches dans les semaines à venir, mais l'idée générale restera la même.

Pour ce premier article de l'année, j'ai choisi un thème un peu plus décalé que ce que je vous ai proposé dernièrement. Je vous avais montré ma manucure pour la soirée d'anniversaire de mon amoureux, passons maintenant à sa tenue !

Comme j'avais commencé à vous l'expliquer dans mon article précédent, c'était une soirée déguisée à l'occasion de ses 25 ans mais aussi des 3 ans de son entreprise. Son identité graphique incluant un leprechaun et des trèfles, le thème était tout trouvé ! Sauf que vous avez déjà essayé de trouver des déguisements de lutin sympas en plein mois de décembre ?

Nous avons pu commander quelques accessoires sur Internet mais personne n'a eu le choix : DIY pour tout le monde ! Les invités ont presque tous joué le jeu, avec beaucoup de créativité. Quant à mon amoureux, je me suis attaquée personnellement à la pièce maîtresse de son costume : une veste verte de leprechaun.

J'ai l'habitude me faire des jupes, des hauts, voire même des robes à une période. Mais pour cette veste, j'ai enchaîné les premières fois : première veste, premier vêtement pour quelqu'un d'autre que moi, premier vêtement pour homme. Pour corser le tout, je n'ai pas utilisé de patron. Ce n'était pas un choix, je n'ai tout simplement pas réussi à trouver de patrons pour hommes accessibles. J'ai donc construit ma veste sur mesure, en me basant sur une veste de costume pour savoir comment la construire et en ajustant directement sur mon mannequin improvisé. Et voici le résultat !

Oui, clairement, ce n'est pas parfait. J'ai terminé en urgence, le jour même de la soirée. Une des épaules ne tombe pas parfaitement, le col est foireux et il n'y a pas de doublure. Mais ça reste un déguisement, sur lequel j'ai passé beaucoup detemps, et c'était un gros défi que j'ai été ravie de relever ! 

A tel point que j'envisage très sérieusement de faire une "vraie" veste. Pour moi, cette fois :)